La marque néerlandaise Veloretti présente la seconde génération de ses deux uniques vélos électriques urbains et connectés, les Ivy et Ace. Des modèles bien équipés et dotés d’une transmission par courroie.
Veloretti est une marque ayant sa petite réputation dans les vélos traditionnels. Ses biclous de ville au style soigné et couleurs tendances sont aussi abordables, sous 400 € en général. Mais la firme hollandaise joue depuis 2021 sur le terrain des VAE avec les Ivy et Ace. Ces deux vélos électriques passent ce printemps à la seconde génération, baptisée simplement “Two”.
Les Veloretti Ace et Ivy Two sont en réalité deux variantes du même engin, à cadre haut ou semi-ouvert. Minimalistes, rigides à éclairage intégré, ils s’inspirent de VanMoof surtout au niveau du guidon courbé, dépouillé. Ils ajoutent toutefois un cadre respirant plus la solidité, un peu à la façon allemande de Riese&Müller ou Canyon Precede:ON.
Ciblant une clientèle urbaine, les VAE néerlandais adoptent une courroie avec transmission Enviolo Automatiq pour faciliter l’utilisation à arrêts fréquents et vitesses faibles. Néanmoins, Veloretti emploie un choix de cadence (comme le nouveau Decathlon LD920E) et ajoute 5 niveaux d’assistance. Ces derniers passent par le moteur assez coupleux, un Bafang de 65 Nm.
Il est cependant en position centrale au pédalier, différent du moyeu arrière des Cowboy 4 (45 Nm) ou du bloc avant des VanMoof S5/A5 (68 Nm). La batterie amovible non peinte sur le tube inférieur offre une capacité de 540 Wh, et une autonomie théorique de 120 km. Malheureusement, Veloretti ne joue pas la légèreté, les Ivy et Ace pesant 27 kg, soit peu faciles à transporter.
Haut de gamme et connectés, les Veloretti Two possèdent un écran central sur la potence, là où ses rivaux passent souvent par un smartphone. Cet affichage est très complet, intégrant même la navigation via directions à l’instar des Angell. Pour choisir l’itinéraire, il faut toutefois parcourir l’application, sobre, mais trop légère, incluant quelques rares réglages et infos.
Lourd sur la balance, les Veloretti le sont aussi au porte-monnaie, les Ivy et Ace Two facturant 3 299 €. C’est 500 € de plus que la première génération, une hausse que l’on a déjà vue sur les VanMoof S5 et A5 (3 498 €). Ils deviennent aussi plus onéreux qu’un Cowboy 4 (2 990 €) ou qu’un Iweech S (2 950 €). Autre bémol pour la France, ces Veloretti ne sont disponibles qu’en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne pour le moment.
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