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5 conseils pour bien utiliser son vélo électrique en hiver

Oui, on peut utiliser son vélo électrique au cœur de l’hiver. Mais il vaut mieux appliquer quelques bonnes pratiques.

Cette fois, l’hiver est là. Qu’il s’agisse de l’hiver météorologique ou de l’astronomique, on est dedans, et même si les températures font un peu du yoyo, ce n’est pas la meilleure période pour se déplacer à vélo. D’ailleurs, si vous utilisez le vôtre au quotidien comme un ninja sans vous soucier du temps qu’il fait, vous aurez certainement remarqué que le cycliste ou vélotaffeur est une espèce en voie de raréfaction, et que vous vous retrouvez assez seul à lutter contre les éléments.

Qu’à cela ne tienne. Si faire du vélo en hiver peut parfois s’avérer relativement ardu voire inconfortable, cela a aussi son charme. A fortiori aux commandes d’un vélo à assistance électrique, qui rend les trajets plus « faciles », notamment quand on doit subir un vent de face, courant à cette saison.

Mais évidemment, l’ennemi numéro un du navetteur à vélo en cette saison est surtout le froid, qui cause des désagréments au pilote en termes de confort et de sécurité, mais pas seulement. Car qui dit électrique dit batterie, et ces dernières prennent cher quand les températures baissent, surtout en termes de perte d’autonomie.

Il y a aussi la question de la neige, même si elle a tendance à se faire rare ces dernières années par chez nous. Si vous n’êtes pas à l’aise avec votre VAE, évitez, cela vaut mieux, car maîtriser ce genre d’engin sur la neige n’est pas donné à tout le monde.

Un autre conseil important est de rester en dehors des routes s’il y a le moindre risque de verglas. Même le cycliste le plus confiant peut se retrouver très vite au sol s’il rencontre du verglas pendant son trajet. Il est préférable d’attendre que la glace ait un peu fondu et que les routes soient correctement déneigées avant d’essayer de traverser la ville.

Voici quelques conseils pour bien franchir l’hiver au guidon de son VAE.

1. Veillez à ce que la batterie reste chaude

C’est probablement l’un des conseils les plus importants pour conduire un VAE en hiver. Les batteries n’aiment pas avoir trop chaud ou trop froid et réagissent négativement à ces deux situations. Lorsque les températures descendent trop bas, la batterie réagit en perdant de l’autonomie, jusqu’à 30%.

Il est donc primordial de toujours retirer la batterie du vélo après utilisation et de la prendre avec soi pour la poser dans un endroit chaud et sec. Mieux, si vous voulez vous assurer qu’elle reste chaude, vous pouvez l’envelopper dans un isolant.

Un autre conseil important concernant les batteries de VAE en hiver est de ne jamais essayer de charger une batterie qui est extrêmement froide. Essayer de charger une batterie gelée peut endommager la prise ainsi que la batterie, et en plus, la batterie ne se chargera tout simplement pas tant qu’elle sera gelée. Par conséquent, attendez que la batterie se réchauffe un peu avant de la recharger pour votre prochain voyage.

Et si votre VAE ne dispose pas d’une batterie amovible, essayez de trouver un moyen de le mettre entier au chaud.

Quant à celles et ceux qui font une pause en hiver et qui n’utilisent plus ou très peu leur VAE, pensez bien à ne pas le laisser avec la batterie chargée à bloc car cela peut la détériorer. L’idéal est de veiller à ce que la batterie reste avec une charge autour de 50%.

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2. Nettoyez votre vélo pour le protéger

Un conseil qui concerne tout type de véhicule. L’hiver est l’ennemi de toutes les pièces en mouvement, que ce soit à cause du froid, de l’humidité mais aussi de la boue, de la neige et du sel dispersé sur les chaussées pour faire fondre le verglas. Autant d’éléments agressifs pour les pièces mécaniques, sans parler des fluides qui ont tendance à figer et durcir en cas de grand froid.

Si vous pouvez garder votre VAE au chaud et à l’abri en dehors des trajets c’est idéal, mais quoi qu’il en soit n’hésitez pas à le laver régulièrement avec de l’eau et du savon pour éliminer la boue et le sel.

Vous pouvez également protéger les recoins de votre vélo avec un spray antirouille.

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3. Envisagez des pneus hiver

Alors oui, cela ne vient pas à l’esprit en premier, et vous pouvez probablement vous en sortir avec vos pneus ordinaires, mais si vous voulez une adhérence et une sécurité optimales, vous devriez sérieusement envisager d’installer une bonne paire de pneus d’hiver sur votre vélo. Comme sur votre voiture.

Attention, on parle bien de pneus spécialement adaptés aux conditions hivernales, normalement des pneumatiques à grosses sculptures pour la neige molle, à ne pas confondre avec des pneus conçus pour la pluie qui ne feront pas l’affaire, car les températures plus basses sur ces types de pneus peuvent réduire la traction à mesure que le caoutchouc durcit.

Et pour les cas extrêmes et si vous avez vraiment envie de rouler dans la neige, sachez que c’est tout à fait possible avec des pneus… cloutés. Ils sont connus pour être le meilleur choix en matière de sécurité et de traction dans la neige, donnant au cycliste l’assurance qu’il ne glissera pas. Cependant, n’oubliez pas que les pneus cloutés ne doivent pas être utilisés lorsque la glace commence à fondre. Si vous roulez avec des pneus cloutés sur la chaussée, les clous s’useront et le VAE fonctionnera moins vite. Cela aura également un impact sur l’autonomie de votre batterie. Et c’est bien casse-gueule, aussi.

Autre petit conseil au sujet des pneus : prenez une bombe anti-crevaison. Ce n’est pas idéal mais cela vous permettra de continuer à rouler, et surtout, vous évitera d’avoir à réparer dans le froid, ce qui est une expérience plutôt désagréable, voire carrément horrible.

4. Méfiez-vous des ponts

Vous partez tranquille un matin frileux, mais tout va bien, la chaussée semble sèche et ne parait pas glissante. Vous arrivez sur ce pont que vous connaissez bien, et là, patatras, la roue avant se dérobe d’un coup et c’est la gamelle. Que s’est-il passé ? Il s’est passé que l’humidité qui remonte d’un cours d’eau vers le pont stagne et se dépose sur le revêtement froid, puis gèle tranquillement jusqu’à former une invisible et très fine couche de verglas extrêmement glissante. Le pont est sournois, il faut s’en méfier.

D’ailleurs, d’une façon générale, testez toujours le sol avec les pieds avant de grimper sur votre monture, et faites-le régulièrement à chaque arrêt, car le verglas est parfois invisible et ne se forme pas de façon homogène sur l’ensemble d’un trajet.

5. Adoptez des manchons

Nous passerons sur la meilleure manière de se vêtir par grand froid à vélo, à chacun sa méthode et ses préférences. Sachez cependant qu’un bon coupe-vent, même très fin, glissé sous une couche épaisse (doudoune, anorak) est souvent plus efficace que trois pulls. Pensez aussi écharpe, cagoule ou visière intégrale car c’est souvent par le visage et le cou qu’on se refroidit. Mais ce sont les mains qui prennent le plus en hiver car elles sont très exposées et « crispées » sur le guidon, ce qui gêne la circulation sanguine. Et là, quelle que soit l’épaisseur des gants, l’onglée est vite arrivée.

La meilleure solution que l’on ait trouvée pour garder ses doigts au chaud, outre une bonne paire de gants, est d’installer des manchons sur le guidon. Avec ce genre d’équipement, vous avez de fortes chances de régler la question une bonne fois pour toutes.

En conclusion

Rouler à vélo en hiver peut parfois être désagréable, mais pas toujours. Une fois bien équipé et protégé du froid et des intempéries, affronter les éléments sur des chaussées ou des voies cyclables souvent désertes peut même avoir un certain charme .

Et vous, vous prenez votre vélo en ce moment, ou il passe l’hiver au chaud ?

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