Le vélotaf a le vent en poupe ! Et pour cause : depuis le déconfinement, de plus en plus de citadins ont délaissé les transports en commun et privilégient désormais le vélo – électrique ou non – pour se rendre sur leur lieu de travail. Si vous n’avez pas encore sauté le pas, voici qui devrait achever de vous convaincre.
Parce qu’on est tout simplement bien, sur notre vélo électrique. Pédaler de bon matin, pas encore trop réveillé(e), ça permet de gagner en énergie. Plutôt que de se rendormir dans le métro ou de s’énerver dans les embouteillages, on arrive détendu(e) et boosté(e) pour la journée ! Productivité assurée.
Le vélo est le moyen de transport le plus économique qui soit (si on exclut le fait de marcher, quand même). Même si le vélo électrique est un peu plus cher que le classique, il reste beaucoup moins onéreux à l’achat et à l’exploitation qu’une voiture, une moto ou un scooter. Aucun carburant à acheter, très peu d’électricité à dépenser (en moyenne moins de 10 centimes d’euro pour une recharge), un entretien simple et peu cher, et bien sûr aucun frais de stationnement : le calcul est vite fait.
Pour inciter à passer à ce type de mobilité douce, plusieurs aides existent. Le bonus vélo est une aide d’état allant jusqu’à 200 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique. Différentes aides locales s’ajoutent. Depuis peu, les salariés peuvent bénéficier d’une prime vélo spécificque à travers un forfait de 400 €/an pouvant être octroyé par l’employeur.
Est-il nécessaire de le rappeler : pratiquer une activité physique régulière permet de rester en bonne santé (l’OMS recommande 2h30 d’activité d’intensité modérée par semaine pour diminuer le risque de maladies et de dépression entre 18 et 64 ans). Mine de rien, pédaler matin et soir, ça compte ! Vous vous sentirez bien dans vos baskets et améliorerez votre condition physique globale. Et en plus, qui dit vélo à assistance électrique, dit efforts partagés : grâce à la motorisation, vous ferez du sport sans même vous en rendre compte. A vous les buttes et les faux plats, garantis sans transpiration.
Enfin, pas vraiment. Il faut bien avouer que la fabrication du vélo, et notamment des batteries, n’est pas totalement vertueuse sur le plan écologique. En revanche, rouler à vélo ne dégage aucun dioxyde de carbone (CO2) ni aucune particule fine, qui sont responsables du réchauffement climatique et de la forte pollution des villes. Encore une fois donc, le vélo bat la voiture (et tous les engins à moteur) sur le plan écologique. Mais on ne vous apprend rien.
Les transports en commun, c’est très pratique, mais c’est aussi parfois en panne, en grève, surchargé de monde, et ce n’est pas toujours le moyen le plus court et direct de se rendre à destination. Donc laissez tomber le trajet d’1h30 avec deux changements, le nez dans les aisselles de vos concitoyens et le blouson coincé dans la porte du tram. Sortez votre plus beau casque de vélo et lancez-vous le nez au vent sur les pistes cyclables, de plus en plus nombreuses et sûres !
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