La trottinette électrique partagée va-t-elle disparaître des rues de la capitale ? C’est ce que souhaiterait Anne Hidalgo, Maire de Paris. Mais elle respectera « le vote des Parisiens ».
Les Parisiens sont appelés à s’exprimer, dimanche 2 avril, lors d’un référendum sur le maintien ou non des trottinettes électriques en libre-service à Paris. C’est la Maire Anne Hidalgo qui l’a annoncé samedi 14 janvier lors d’un entretien avec le Parisien. La question sera simple : « continue-t-on ou pas avec les trottinettes en libre-service ? ».
On le sait, la mairie de Paris est favorable au retrait des opérateurs Dott, Lime et Tier. En septembre dernier, l’adjoint au maire chargé des mobilités et de la voirie David Belliard avait en effet annoncé que les contrats de ces trois entreprises pourraient ne pas être renouvelés. La raison de cette charge : les 15 000 véhicules en circulation causent des accidents, gênent le passage sur les trottoirs (lorsqu’ils sont mal garés), « ne sont pas écolo » et « les salariés de ces sociétés ne sont pas correctement protégés », a précisé Mme Hidalgo.
« C’est encombrant, c’est dangereux », a ajouté M. Belliard, qui souhaite « apaiser nos rues et trottoirs ».
À lire aussiPourquoi il ne faut pas interdire les trottinettes électriques en libre-serviceSi la Maire de Paris penche pour le retrait des trottinettes partagées, elle a déclaré qu’elle se rangerait à l’avis des Parisiens sur ce « sujet très clivant ». Mme Hidalgo et son équipe s’interrogent sur le « rapport coût-bénéfices » des trottinettes, ainsi que sur leur « coût environnemental », a précisé David Belliard. La question ne concerne toutefois pas les trottinettes des particuliers.
Pour éviter de se faire éclipser de Paris, les trois opérateurs de micromobilité avaient formulé en novembre 2022 onze propositions pour améliorer la sécurité des utilisateurs de trottinettes et de la voie publique. Interdiction aux mineurs, immatriculation des trottinettes en libre-service, exclusion des contrevenants, vidéo-verbalisation, détection de la circulation sur trottoir, campagne d’éducation des usagers, etc. : les PDG de Dott, Lime et Tier ont travaillé main dans la main pour apporter des réponses concrètes aux problématiques rencontrées à Paris. Mais cela sera-t-il suffisant ? Anne Hidalgo déplore le « manque [d’]un code de la rue, pour dire comment on se comporte et comment la police municipale sanctionne ceux qui ne respectent pas les règles ». Une « assemblée citoyenne » travaille actuellement sur ce sujet, qui devrait émerger à l’été prochain. En attendant, l’avenir des trottinettes électriques partagées est en les mains des Parisiens.
Et vous ? Que pensez-vous de la position de la ville de Paris ? Faut-il, ou non, poursuivre les dispositifs de trottinettes électriques en libre-service dans la capitale ? N’hésitez pas à nous donner votre avis dans les commentaires !
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