AccueilVélo électriqueAngell Mobility en faillite : pourquoi la marque de vélos électriques dépose le bilan

Angell Mobility en faillite : pourquoi la marque de vélos électriques dépose le bilan

Après un rappel massif de ses vélos électriques de première génération en raison de risques de casse du cadre, Angell Mobility annonce ne pas pouvoir assurer le remplacement ou le remboursement des modèles concernés. Faute d’accord avec ses partenaires, la liquidation judiciaire se profile.

L’affaire avait débuté par un rappel massif des vélos de première génération d’Angell Mobility, en raison de cas isolés de casse du cadre. La marque avait demandé à ses clients de cesser toute utilisation de ces modèles et promis une solution rapide. Mais après des semaines d’attente, l’issue semble désormais inévitable.

Angell dépose le bilan faute de solution

Angell Mobility a finalement pris la parole via un communiqué officiel, expliquant qu’après avoir examiné en détail les causes des casses de cadres, il était impossible d’identifier un lot précis à risque. Face à cette incertitude, la marque a décidé d’étendre le rappel à l’ensemble des 7 000 vélos de première génération, espérant initialement procéder à un échange ou un remboursement.

Cependant, la marque n’avait pas les ressources financières pour assumer seule un tel plan. Elle s’est tournée vers ses partenaires, notamment le Groupe SEB, qui avait assemblé les vélos, et le bureau d’études KickMaker. « Malheureusement, dès la première réunion début novembre, il est apparu que le Groupe SEB ne se considérait d’aucune façon responsable des défauts affectant vos vélos et ne souhaitait pas prendre part à la recherche d’une solution », précise Angell dans son communiqué.

Face à ce blocage, et sans soutien externe, Angell Mobility s’est retrouvée dans une impasse financière. « N’ayant pas été capable de déterminer les raisons de cette casse sur un cadre composé de pièces d’aluminium collées, Angell n’avait finalement pas eu d’autre solution que de chercher un moyen de rembourser ou de remplacer tous les exemplaires potentiellement défectueux », explique Les Échos.

Faute d’accord viable avec ses partenaires et d’une solution financière immédiate, l’entreprise a dû se résoudre à déclarer son état de cessation de paiements et à envisager une liquidation judiciaire. « Cela ne signifie pas que vous ne serez pas dédommagés, les voies assurantielles et les recours légaux restant ouverts, mais les vélos ne seront pas reproduits et seule une solution financière pourra être envisagée », précise le communiqué d’Angell Mobility.

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