AccueilVélo électriqueAvec ce vélo électrique, Renault fait complément dérailler sa com'

Avec ce vélo électrique, Renault fait complément dérailler sa com'

À l’heure où les grands constructeurs automobiles s’inquiètent de la montée en puissance des marques asiatiques, Renault a choisi de promouvoir l’arrivée de sa nouvelle Renault 4 e-tech avec un vélo électrique en grande partie chinois… 

Il y a parfois chez les grands constructeurs des logiques qui nous dépassent et Renault nous en donne un bel exemple ! Pour promouvoir sa nouvelle Renault 4 électrique, la marque au losange s’est associée à plusieurs entreprises pour proposer d’autres formes de mobilité aux couleurs de sa nouvelle voiture électrique. Alors que la société Heritage a été retenue sur le segment de la moto électrique, Velobecane a été choisie sur celui du vélo à assistance électrique. De cette collaboration est né le Velobecane Renault 4 e-tech. Aux couleurs de la R4, ce vélo pliant électrique n’est en fait qu’une version rebadgée du Velobecane Snow.

Un vélo électrique aux caractéristiques très basiques

Malgré son siglage R4, le Velobecane R4 e-Tech reste très basique dans sa conception.

Caractérisé par ses pneus larges, le Vélobecane Renault 4 e-tech reste assez basique. Intégré à la roue arrière, le moteur de 250 watts offre 3 modes d’assistance. Conforme à la réglementation des vélos électriques, il assiste l’utilisateur jusqu’à 25 km/h. Malheureusement, son couple n’est pas précisé. Amovible, la batterie cumule 360 Wh de capacité (36 V -10 Ah).

Tout aussi basique, la partie cycle se compose d’un dérailleur Shimano Tourney 7 vitesses d’entrée de gamme, des freins à disque mécanique et d’une fourche suspendue dont l’origine n’est pas précisée. Loin d’être léger, le vélo pèse 22 kilos.

Côté tarif, le modèle est facturé 1 300 € sur le store de Renault. C’est 200 € de plus que le Snow d’origine.

Mauvais casting

Si Velobecane se targue d’assurer l’assemblage de ses vélos électriques en France, le modèle reste avant tout constitué de pièces chinoises importées. À l’heure où l’industrie automobile tremble face à l’offensive des constructeurs chinois sur le continent européen, le choix de Renault est vraiment étonnant. D’autant que le constructeur avait d’autres solutions à portée de main.

En France, les « vrais fabricants » de vélos électriques ne manquent pas. On pense à Moustache, qui industrialise ses vélos dans les Vosges, à Douze Cycles, déjà associé à Toyota pour le vélo cargo électrique Toyota Cargo Verso, et même à Decathlon qui a amorcé une belle montée en gamme au cours des derniers mois. Le constructeur aurait même pu saisir l’occasion de valoriser son propre écosystème en sélectionnant un modèle équipé d’un moteur Virvolt, dont la production est réalisée à la Renault Refactory de Flins, dans les Yvelines.

Au final, Renault aurait mieux fait de s’inspirer d’Alpine qui a choisi de s’associer à Lapierre pour lancer l’Overvolt GLP III SE, un VTT électrique ultra haut de gamme.

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