Fabriqué en France, le vélo électrique Kino Bolide ressemble à une mini-moto d’antan. Cet espèce de fatbike joue les gros bras en pouvant embarquer de lourdes charges et jusqu’à trois grands enfants.
Hésiter entre un vélo électrique et un scooter, c’est peut-être une histoire du passé. Car les modèles hybrides de type Super73, Yamaha Booster ou à l’image du dernier Electra Ponto Go montrent que les usages des vélos sont bel et bien multiples. Un récent acteur français, Kino Bike, vient d’ailleurs étoffer cette catégorie tendance des vélos hybrides, et mérite l’attention.
Fondé à Rouen en 2017 par Simon et David, deux jeunes entrepreneurs, Kino était d’abord un projet de vélos sur mesure. En 2021, l’activité s’est recentrée sur un modèle unique, le Bolide, qui se veut modulable et utilisable à plusieurs. Avec son style de petite moto vintage, le VAE est taillé comme un cargo compact (1,70 m de long), de par ses roues de 20 pouces, et en mesure d’accueillir un passager adulte à l’arrière ou jusqu’à deux enfants en plus d’un dernier enfant à l’avant.
C’est le porte-bagages arrière, faisant partie intégrante du cadre acier, qui permet cette polyvalence. On peut enlever un de ses coussins pour mettre une caisse et/ou des sacoches, ou opter pour deux assises enfants. En option, on trouve ainsi aussi bien un porte-bébé que des sièges enfants (à partir de 6 ans). Il est possible de les utiliser deux par deux ou de les mixer à l’arrière. Un siège bébé spécifique peut également être monté entre le guidon et le conducteur. Une versatilité bienvenue qui permet de faire évoluer le vélo avec l’âge des bambins.
Le vélo électrique rouennais peut aussi accueillir un porte-bagages avant et un espace central, grâce au cadre ouvert, pour transporter un poids total de 175 kg, cycliste compris.
La conception du cadre ouvert a été imaginée pour rester à hauteur de charge pour équilibrer la conduite. Cela va en adéquation avec les gros pneus ou encore la béquille double. La batterie est pour sa part logée entre la roue arrière et le porte-bagages du Kino. À 520 Wh, elle autoriserait 40 à 80 km d’autonomie, alimentant le moteur arrière Bafang au couple de 70 Nm.
Il fallait bien ça pour pousser les 32 kg de l’engin, un poids important dû en partie au cadre acier, mais fabriqué en France, tout comme la sellerie. Cette étiquette emporte le prix du Kino Bolide tout juste sous les 3 000 €. Cinq coloris sont au programme (noir, beige, bleu, vert et jaune, assez rare chez les vélos), mais le cadre est de taille unique. On peut même gratuitement changer le phare avant en lumière jaune ou opter pour des pneus en tout-terrain.
En revanche, la note du vélo cargo compact électrique gonfle quand il s’agit d’ajouter les garde-boues (89 €), une extension avec panier XXL (369 €) ou le porte-bagages avant (189 €). Chez les rivaux français non fabriqués localement, l’Elwing Yuvy débute à 2 099 €, mais sans les possibilités de configuration du Kino. On peut également lorgner auprès du Gaya Compact, moins performant, mais démarrant à 2 150 € avec assises.
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