Miloo, marque suisse de vélos électriques, a développé une version plus écoresponsable de son VTT Xplorer Beast. Le cadre carbone est remplacé par une version en aluminium, produit à partir de dosettes Nespresso recyclées. C’est un des premiers VTT électriques construit, en partie, à partir de matériaux recyclés.
S’il est indéniable que les vélos électriques contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant le nombre de voitures en circulation, leur fabrication est, elle, négativement impactante. Arguments employés par les «VAE-sceptiques» (pas tous de bonne foi) : les vélos électriques viennent tous de Chine, donc le bilan carbone du transport est mauvais, l’exploitation des terres rares employées dans les batteries est à l’origine d’un désastre écologique, le recyclage des batteries n’est pas au point…
Miloo, à l’origine d’une gamme d’une dizaine de vélos électriques et speed-bike haut de gamme, a décidé de prendre en compte la dimension environnementale de la fabrication de ses vélos et de les inscrire dans l’économie circulaire. Ce que souligne Anna Bory, co-fondatrice de l’entreprise, « avec Miloo, nous voulons mettre les acteurs de la mobilité douce au défi de développer des véhicules encore plus crédibles et respectueux de l’environnement ».
Un premier VTT électrique traduit cette nouvelle orientation du fabricant suisse : l’Xplorer Beast – Nespresso. Ne différant du modèle original que par son cadre et ses roues en aluminium (vs carbone), issu de la chaîne de recyclage des capsules Nespresso, il est, comme lui, suréquipé. Doté d’un moteur Bafang de 1 000 watts alimenté par des batteries LG 21700 d’une capacité de 1 008 Wh, développant un couple maximal de 160 Nm et d’autres équipements sophistiqués (moyeu à engrenages Kindernay, entraînement par courroie carbone, gestion de la programmation moteur par smartphone…) ; l’Xplorer Beast – Nespresso devrait être commercialisé dans la même zone de prix que son grand frère en carbone, soit autour de 12 500 euros (hors subventions pour l’achat d’un vélo électrique).
Au-delà du coup de pub que s’offrent les deux-marques, notamment Nespresso dont les dosettes sont souvent décriées pour leur impact environnemental (bien que Nestlé ait créé une véritable filière de collecte et recyclage de ses capsules), Miloo fait entrer le vélo électrique dans l’économie circulaire et ouvre la voie à de nouvelles pratiques. D’autres constructeurs se sont aussi engagés dans cette démarche, tel Lapierre et le recyclage des batteries, mais les possibilités sont encore largement inexplorées (notamment, par exemple dans l’emploi de caoutchouc recyclé pour les pneus, selles et poignées).
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