Une récente étude de l’Université de Bristol a montré que le vélo à assistance électrique était un bon outil dans la lutte contre le diabète de type 2. La sédentarité est l’une des causes premières de son apparition chez les patients. Le VAE, en facilitant la reprise d’une activité physique, contribue à une meilleure mise en œuvre du traitement.
Plus de 3,5 millions de Français souffrent de diabète de type 2. Survenant principalement à l’âge adulte (mais touchant de plus en plus d’adolescents), c’est une maladie chronique qui affecte la capacité du corps à réguler la glycémie. Cette pathologie est essentiellement attribuée au mode de vie ; et notamment à la mauvaise alimentation et au manque d’activité physique. La nature sédentaire de la vie moderne, souvent combinée à la consommation d’aliments transformés riches en calories, a malheureusement contribué à une accélération du nombre de patients touchés par cette maladie.
Au-delà de la modification des pratiques alimentaires, le traitement s’appuie nécessairement sur la reprise d’une activité physique dite « modérée ». Pour autant, c’est fréquemment ce volet qui est négligé par le patient (parfois en surpoids, voire obèse) souvent peu enclin à pratiquer un sport.
L’étude réalisée par l’Université de Bristol (Royaume-Uni), auprès de 10 000 personnes dans sept pays, montre que le vélo électrique favorise la reprise d’une pratique sportive modérée. Les patients redécouvrent qu’il est bon pour leur santé, mais surtout le plaisir de la balade sans la crainte de l’effort à produire.
Les entretiens menés ont notamment mis en évidence que la fonction d’assistance au pédalage des vélos électriques réduit la tension exercée sur les muscles et les articulations. De quoi rendre l’activité plus accessible aux personnes de différents niveaux de forme physique et groupes d’âges. Sans compter que cette assistance au pédalage permet aux cyclistes d’aborder des itinéraires plus vallonnés et de parcourir de plus longues distances, sans se fatiguer autant ; les encourageant à rester actifs plus longtemps.
Autre point, plutôt d’ordre psychologique, les VAE procurent un sentiment d’autonomie et de liberté, car les cyclistes peuvent ajuster le niveau d’assistance en fonction de leur capacité. Le fait de le savoir leur permet d’enfourcher leur vélo sans crainte de devoir s’épuiser sur le deux-roues en fonction du relief, et élimine des freins à la reprise progressive d’une activité physique.
Les résultats de cette étude ne sont pas nécessairement nouveaux. De nombreuses enquêtes ont démontré que les personnes qui font du vélo électrique font plus d’exercice que celles qui font du vélo musculaire (elles roulent plus longtemps, plus souvent et plus loin). C’est néanmoins la première fois que l’une d’entre elles va jusqu’à préconiser explicitement le VAE comme remède à une pathologie.
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