AccueilVélo électriqueCovid : comment la crise sanitaire a boosté le vélo électrique en Europe

Covid : comment la crise sanitaire a boosté le vélo électrique en Europe

Menée par Shimano dans 12 pays européen, une nouvelle étude montre la manière dont la pandémie a transformé l’intérêt des consommateurs pour le vélo électrique.

Pour ce rapport 2020, Shimano a travaillé dès le début de la crise sanitaire. À l’époque, personne ne savait combien de temps durerait la pandémie ni les effets qu’elle aurait sur nos sociétés. L’enquête s’est concentrée sur 12 pays européens – Autriche, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni. Au total, plus de 14 000 personnes ont été interrogées.

La crise du coronavirus a joué en faveur du vélo électrique

Shimano a pu dresser un tableau des changements de comportement que le Covid-19 a provoqués en faveur du deux-roues électrique. 27 % des européens ont déclaré qu’ils étaient plus susceptibles d’utiliser ou d’acheter un vélo à assistance électrique aujourd’hui qu’avant la pandémie, et 39 % ont affirmé qu’ils en utiliseraient un pour éviter les transports en commun.

Des infrastructures cyclables encore trop rares

Malgré cet intérêt croissant, il reste des obstacles à surmonter pour rallier de nouveaux utilisateurs. Parmi les 66 % d’européens qui ne sont pas prêts à franchir le pas, près d’un sur quatre estime qu’il n’y a pas assez d’infrastructures cyclables sûres dans leur ville. Un appel du pied aux dirigeants européens, nationaux et municipaux pour créer un environnement rassurant pour tous les cyclistes.

Les vélos électriques coûtent trop cher

Bien qu’un vélo coûte nettement moins cher qu’une voiture – électrique ou thermique – 54 % des personnes qui ne roulent pas en VAE considèrent que le coût est un obstacle.

« Dans de nombreux pays comme le Royaume-Uni, où le taux d’utilisation des vélos électriques est très faible, ces derniers ne bénéficient pas encore d’une subvention à l’achat pour encourager son utilisation », explique Laura Laker, chercheuse et journaliste spécialisée dans le transport actif. Pour ces pays qui n’ont pas mis en place de politique d’incitation, le passage à l’acte sera encore plus compliqué.

Source : Bike EU

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