Tous les 2 d’origine suédoise, le constructeur de motos électriques Cake et l’équipementier SKF ont noué un partenariat pour développer des roulements avec la plus basse empreinte carbone possible.
Pour un grand nombre de personnes, le passage à l’électrique est motivé au moins en partie par des raisons écologiques. Certains constructeurs l’ont bien compris et se donnent les moyens de répondre positivement à cette attente.
C’est le cas du fabricant de motos électriques légères Cake qui avait déjà étonné il y a tout juste un an en révélant son projet de remplacer sur ses machines branchées le plastique par des fibres cellulosiques apparentées au papier. L’ambition affichée était déjà très claire : développer, pour une mise sur le marché en 2025, une moto bénéficiant de la plus petite empreinte carbone possible.
Le nouveau rapprochement avec le spécialiste en roulements mécaniques confirme ce programme. « Nous avons invité des géants de l’industrie à nous accompagner et à repousser leurs limites en matière de décarbonation de la production, ce qui a un impact durable au-delà des deux-roues tout-terrain », a mis en avant Stefan Ytterborn, PDG de Cake.
L’entreprise s’amuse d’ailleurs à dire qu’elle veut produire « la moto sale la plus propre » de tous les temps. Avec le mot « sale », il faut visualiser la boue qui fait partie du décor de ces engins.
À lire aussiCake Bukk : une moto électrique au moteur révolutionnaireLa Kalk OR est la moto électrique off-road au centre de la gamme de Cake. Elle offre déjà sa base à plusieurs déclinaisons maison. C’est aussi à partir d’elle que la marque scandinave cherche à se débarrasser définitivement de l’énergie fossile dans ses productions. Et ce, sans recourir à la très imparfaite compensation carbone.
Les roulements SKF à faibles émissions se retrouveront au niveau de la direction, des roues, du cadre et du moteur électrique. Les ingénieurs experts de l’équipementier vont également accompagner Cake dans sa traque des émissions CO2 un peu partout ailleurs sur le futur modèle.
Une mission prise particulièrement au sérieux dans l’entreprise plus que centenaire. « Nous pouvons déclencher et accélérer la création de produits qui contribuent à la transformation de l’industrie », a ainsi abondé David Johansson, président du département Automotive chez SKF.
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