En quête d'un nouveau souffle, Trek ferme sa filiale italienne et crée une nouvelle structure pour le sud de l’Europe

Trek ferme sa filiale italienne et rattache la vingtaine de salariés restants, qui officieront en télétravail, à Trek South Europe (basée en Espagne). Après GAS (Allemagne, Autriche et Suisse), BLX (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg), Nordics et UK+ ; cette nouvelle structure (regroupant l’Espagne, le Portugal, la France et désormais l’Italie) doit permettre à la firme américaine, quasi cinquantenaire, de trouver un nouveau souffle sur le marché européen.

La fermeture de Trek Italia a fait beaucoup de bruit dans le microcosme cycliste italien. En effet, la marque américaine de vélos électriques et musculaires avait emménagé dans un superbe immeuble de Bergame, il y a moins de cinq ans ! Et même si Trek argue de réorientation stratégique de son organisation pour plus d’efficacité, il est évident que la crise que traverse le vélo électrique n’est pas étrangère à ce choix.

D’ailleurs, la réduction du nombre d’employés de 27 à 19 personnes, le licenciement de Davide Brambilla (directeur général de longue date de la division italienne) et la mise en télétravail pour les salariés restants témoignent de la volonté de réduire les coûts.

Le nouveau directeur veut peser davantage dans la conception de vélos électriques pour l’Europe

Les 19 collaborateurs restants seront donc intégrés dans Trek South Europe, structure nouvellement créée pour regrouper les équipes française, portugaise, espagnole et italienne. Pour Olivier Pelous, ancien directeur de Trek Ibéria, qui prend la tête de cette nouvelle filiale, « cette fusion des quatre pays, nous permettra d’apprendre de chaque pays et nous aurons potentiellement accès à de nouvelles opportunités de croissance. Côté efficacité, nous sommes habitués à avoir des équipes distantes, dans le sud-ouest de l’Europe. La clé est de maintenir une communication régulière sur une base hebdomadaire ainsi que des réunions physiques de service chaque trimestre dans nos bureaux de Madrid ».

Il y voit même une possibilité de davantage peser au sein du groupe mondial Trek, pour l’élaboration de nouveaux vélos électriques susceptibles de mieux répondre à son marché ; mais aussi à l’externe dans la négociation avec des fournisseurs locaux.

Trek Italie fermera définitivement ses portes dans les semaines à venir et les cinq magasins Trek italiens, qui dépendaient directement du bureau local, resteront directement rattachés aux salariés de Trek South Europe basés en Italie.