Essai Super Soco TC Max : une petite moto électrique 125 à prix léger

Star des motos électriques 125, la Super Soco TC Max caracole en tête des ventes dans l’Hexagone. Que vaut-elle dans la réalité ? La réponse dans ce premier essai réalisé en région parisienne.

Figurant parmi les pure-players de la mobilité électrique, Super Soco a rapidement su séduire avec une gamme de deux-roues électriques à la fois performante et abordable. Produit phare de la marque sino-australienne, la Super Soco TC Max s’impose même en tête des ventes de motos électriques en France au premier semestre !

Moteur central et batterie amovible

Si une grosse partie des motos électriques chinoises embarquent un moteur directement intégré à la roue arrière, Super Soco fait le choix d’un moteur central relié à une transmission par courroie. Fourni par Bosch, celui-ci développe 5 kW de puissance, classant cette TC Max dans la catégorie des motos électriques équivalents 125.

La batterie est logée sous le « réservoir ». Amovible, elle cumule 3.2 kWh de capacité énergétique et se recharge en 3h30. Elle peut être rechargée directement sur la moto ou être retirée pour être chargée chez soi ou au bureau.  S’il s’agit d’un gros avantage pour celles et ceux qui résident en appartement et ne disposent pas de place de parking, il faudra penser à réaliser quelques séances de muscu avant de trimballer le pack de plus de 20 kilos.

Dotée d’une poignée pour faciliter son transport, la batterie de la TC Max pèse plus de 20 kilos.

Encombré par l’imposante batterie, l’espace sous le réservoir n’est pas très grand mais permet tout de même de ranger quelques affaires.  

Sur la partie cycle, la petite moto de Super Soco est bien conçue avec un bras oscillant en aluminium, une jolie petite fourche inversée anodisé de 35 mm et des freins à disque.  En revanche, il n’y a pas d’ABS. La selle est assez courte mais la moto est tout de même homologuée pour deux personnes. En matière de finitions, la TC Max n’a rien à envier aux grandes marques du secteur. Les plastiques sont bien ajustés et l’instrumentation plutôt bien faite.  S’y ajoute un éclairage LED à l’avant comme à l’arrière éclairage.

Point intéressant : l’estimation de l’autonomie affichée sur le tableau de bord évolue automatiquement en fonction du mode de conduite choisi. Avec une batterie chargée à 80 %, le compteur nous indique 110 km en mode « 1 », le plus économe. Au niveau trois, le plus puissant, l’estimation tombe à 55 km.

Idéale pour la ville

Pour démarrer, nous optons pour le mode le plus économe. Bien réglé, il convient parfaitement à un usage urbain. En démarrage, on part devant sans forcer. En revanche, le frein moteur est très léger voire quasi inexistant. Très agréable à utiliser, la moto de Super Soco offre un excellent rayon de braquage et un poids assez léger, seulement 120 kilos, qui la rendent très maniable. Etroite, elle se faufile très facilement entre les files de voitures.

Malgré les cale-pieds un peu hauts, la position de conduite reste correcte, surtout pour une moto de cette taille. En matière de suspensions, l’ensemble filtre plutôt bien même si l’amortisseur peu paraitre légèrement trépidant en extra-urbain.

Idéale pour la ville, cette Super Soco TC Max est tout aussi à son aise sur autoroutes et voies rapides et prends facilement ses 110 km/h de vitesse maximale. En matière d’autonomie, il faudra tabler sur 70 – 80 km en prenant des voies rapides. En ville et en privilégiant le mode 1, largement suffisant, vous pourrez parcourir une petite centaine de kilomètres. C’est très correct au regard de la capacité de la batterie.

Une moto électrique abordable

Figurant parmi les motos électriques les moins chères du marché, la Super Soco TC Max peut être trouvée à moins de 5 000 € hors aides de l’Etat.

Si elle reste plus chère que ses équivalents thermiques, il ne faut pas oublier de compter les économies réalisées au quotidien sur le prix du carburant mais aussi sur celui du stationnement qui deviendra bientôt payant pour les motos thermiques dans la capitale.