AccueilVélo électriqueVictime de la mauvaise image des fatbikes, ce fabricant met la clé sous la porte

Victime de la mauvaise image des fatbikes, ce fabricant met la clé sous la porte

Le fabricant néerlandais Brekr a déposé le bilan, victime d’un marché instable et de la mauvaise image des vélos fatbikes électriques.

Les faillites s’enchainent dans le monde du vélo électrique. Dernière en date, celle du néerlandais Brekr. Connu pour sa gamme de motos et vélos électriques au look distinctif, la marque a officiellement annoncé la fin de ses activités. Ses fondateurs attribuent cette chute à plusieurs facteurs : retards d’approvisionnement, crise du transport maritime et surtout, l’image dégradée des fatbikes.

La gamme Brekr était composée de deux modèles : un cyclo électrique prenant la forme d’une petite moto, la B4000, et un vélo fatbike, le F250.

Une image dégradée par les produits illégaux

Pourtant conformes à la réglementation des vélos électriques, les fatbikes de Brekr ont pâti de la confusion avec les nombreuses versions illégales qui prolifèrent sur les routes, notamment aux Pays-Bas où les autorités ont déployé des mesures drastiques.

Équipés de moteurs trop puissants et souvent débridés, ces engins, majoritairement venus de Chine, ont été impliqués dans de nombreux accidents, suscitant la méfiance des autorités et des usagers. Une mauvaise presse contre laquelle Brekr n’a pu se défendre, faute de distinction claire entre fatbikes légaux et illégaux.

Brekr n’est pas la seule marque « conforme » à souffrir du fléau des fabikes débridés. Malheureusement, sans cadre réglementaire clair et sans contrôles systématiques, d’autres acteurs positionnés sur le segment pourraient être amenés à disparaitre…

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