Basée dans les Hauts-de-France, l’entreprise française Tripbike sort un vélo électrique dont le cadre ultra-léger composé de bambou sera recyclable intégralement en fin de vie.
Carla Sarantellis a créé Tripbike en 2015. Pendant cinq ans, à l’incubateur de l’institut Mines-Telecom de Lille-Douai, elle a développé le design et testé la résistance d’un vélo en bambou, choisi “pour ses excellentes qualités mécaniques, sa souplesse et sa capacité à absorber les chocs”. Entièrement composé de matériaux biosourcés, le vélo électrique Hyboo apporte une nouvelle alternative à la mobilité écolo.
À lire aussiElle fabrique le premier vélo électrique en bois !Il est vrai que la fibre de bambou absorbe mieux les vibrations que l’aluminium et est aussi solide que le carbone. Étanche, résistant aux rayons UV et très léger, il pousse beaucoup plus vite que le bois, sans engrais ni produits phytosanitaires. Une production plus responsable qui permet de limiter encore davantage l’impact de la mobilité à vélo électrique sur l’environnement.
Pour garantir ce poids plume, le Hyboo Bike est équipé d’un moteur intégré au pédalier et d’une batterie amovible de 1,6 kg cumulant 300 Wh de capacité. En matière d’autonomie, la marque promet entre 60 et 100 km avec une charge.
Décliné en deux formes de cadres, le modèle d’Hyboo n’est pas le moins cher des vélos électriques. Comptez 2 400 € pour la version musculaire et 3 300 € pour la déclinaison électrique.
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