Inspiré par Mad Max, ce gravel électrique est un véritable bolide avec freins façon scie circulaire

Le designer suédois Dangerholm, de son vrai nom Gustav Gullholm, a dévoilé une création unique : un vélo électrique qui semble tout droit sorti de Mad Max. Avec sa double fourche, sa peinture rouillée et ses disques façon scie circulaire, ce gravel électrifié pousse l’esthétique post-apocalyptique à son paroxysme.

Le vélo électrique n’est pas qu’un objet de compétition ou de transport au quotidien. Pour certains, c’est un objet d’art et d’inspiration, à l’image de la nouvelle création de Dangerholm, Gustav Gullholm de son vrai nom. “Il y a quelque chose de spécial dans certains univers de films”, raconte l’artiste à Bike Mag, “un exemple est la saga Mad Max, spécialement les deux derniers films”.

L’artiste suédois est fasciné par l’esthétique brute et agressive des véhicules du film. “Même si elles ont l’air de sortir d’une casse, ces voitures et motos comptent parmi les plus cool jamais créées”, explique-t-il. Mais pourquoi se limiter aux moteurs thermiques ? Dangerholm a décidé d’apporter une touche de modernité et d’indépendance énergétique avec un vélo électrique.

Son projet repose sur un modèle Scott Solace Gravel eRide, entièrement transformé pour coller à l’univers dystopique de Mad Max.

Rouille, scie circulaire et double fourche

« Des créations incroyables de toutes les formes avec une prédominance de rouille, du métal brillant et des objets dangereux pointus » : voilà le cahier des charges de Dangerholm pour ce projet. Afin de donner un effet vieilli et usé au cadre carbone, il a utilisé une peinture spéciale à base de fer, sablée et oxydée à l’aide d’un catalyseur.

L’élément le plus distinctif est la double fourche sur mesure en acier, aux soudures à nu. Le double guidon se la joue récup’ avec ses poignées BMX rétro, cachant bien les boutons de transmission électronique. Sur les jantes chromées, on trouve des disques de freins originaux façon scie circulaire, conçus spécifiquement pour ce vélo. Le moteur central TQ HPR50, la batterie, l’écran et la transmission SRAM XO AXS n’ont pas été modifiés (hormis chaine, pattes et galets).

Autre détail saisissant : les disques de frein, conçus sur mesure pour imiter des lames de scie circulaire. Malgré ces modifications esthétiques poussées, le moteur central TQ HPR50, la batterie, l’écran et la transmission SRAM XO AXS restent inchangés, si ce n’est quelques ajustements au niveau de la chaîne, des pattes et des galets.

Si ce vélo semble tout droit sorti d’un futur post-apocalyptique, c’est aussi grâce à une multitude de détails soigneusement travaillés. Les jantes chromées contrastent avec des gourdes au look vintage, semblant avoir traversé les âges. La selle Brooks, patinée, et une plaque de protection moteur brute viennent parfaire cette esthétique unique.