Le label Cyclescore veut promouvoir les vélos électriques les plus écoresponsables

Le label Cyclescore fournira au consommateur une information quant à la durabilité du vélo neuf musculaire ou électrique qu’il s’apprête à acquérir. Fruit d’une démarche volontaire des acteurs de la filière vélo, il évalue les conditions de sa production (respect de l’environnement, gouvernance de l’entreprise, conditions de travail…) pour lui attribuer une note de A à E.

Vous connaissiez le Nutriscore et l’Ecoscore, qui indiquent la qualité nutritive ou l’impact environnemental et sociétal des produits alimentaires ; désormais les vélos électriques et musculaires ont aussi leur propre label : le Cyclescore (décliné en deux versions, électrique ou musculaire).

Comme tous ces labels, dits ESG pour « Environnement, Social et Gouvernance », l’objectif est de fournir aux consommateurs une information sur les produits concernés, via une notation appuyée sur des référentiels précis. Ainsi, pour les produits alimentaires, le Nutriscore est focalisé sur la santé. Comme l’Ecoscore, le Cycloscore est centré sur l’empreinte écologique et sociétale du produit.

Le label Cyclescore prend en compte les caractéristiques du vélo et les conditions de sa production

Deux critères servent à élaborer la note globale. Un premier centré sur le produit qui évalue les caractéristiques environnementales du vélo à travers cinq thématiques : le matériau du cadre et le mix énergétique utilisé pour sa production, la pollution liée à la peinture, le transport et la réparabilité ; auquel il faut ajouter une sixième liée à la batterie pour les vélos électriques.

Le second est lié au site d’assemblage, où les politiques de l’entreprise sont évaluées selon cinq axes : les émissions de gaz à effet de serre, les conditions de travail, l’égalité des sexes et l’inclusion, et la mobilité durable des collaborateurs.

À partir de la note globale obtenue, le vélo sera classé sur une échelle « verte » allant de A (pour les vélos les plus écologiques) à E (pour ceux qui nécessitent des améliorations).

Fruit d’une démarche volontaire des acteurs de l’industrie du vélo (des entreprises comme Cyfac, Arcade Cycles, Ultima, la Manufacture du Cycle (MFC) et Decathlon ont notamment participé à la réflexion), ce nouveau label doit permettre de promouvoir la filière vélo française tout en répondant aux enjeux environnementaux et sociétaux.

Les guidons des vélos en magasins devraient prochainement s’orner d’un panneau Cyclescore qui précise leur classification… et qui devrait voisiner avec l’autre label en cours de lancement, « l’indice France vélo », qui, lui, évalue la part française de la valeur ajoutée du vélo.

Jean-Luc Poncin
Jean-Luc Poncin

Journaliste

De formation scientifique, Jean-Luc est un journaliste diplômé du CFPJ. Passionné par les projets et les technologies qui gravitent autour de la transition écologique, il collabore régulièrement sur différents médias liés à l'énergie et à la mobilité.


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