La récente étude publiée par Bosch révèle qu’un tiers des Français sont utilisateurs quotidiens du vélo. Pour les 2/3 non-usagers périodiques, alors que l’assistance électrique est citée comme un élément qui pourraient les inciter à changer d’habitude, les risques liés à la circulation restent un frein fréquemment nommé.
Alors que les ventes de vélos électriques ont connu une croissance forte ces dernières années, il est fort probable que, malgré un tassement ces derniers mois, de nombreux futurs usagers se laissent convaincre. En effet, dans l’étude Bosch eBike Systems qui vient d’être rendue publique, ils sont 4 français sur 10, non-adeptes d’une pratique régulière, à citer l’assistance électrique comme un élément qui pourrait les inciter à changer d’habitude.
Pour les usagers réguliers, la liste de leurs arguments pour cette pratique quasi-quotidienne est longue. D’abord la praticité : pour un Français sur deux, l’usage du VAE permet d’éviter les encombrements du trafic urbain et solutionne la problématique du stationnement (et contribue à désengorger les villes, une place de stationnement voiture équivalant à celle de 10 vélos). Vient ensuite le bénéfice économique pour 47 % d’entre eux.
S’ils ne sont que 40 % à valoriser son impact environnemental, c’est un chiffre qui ne cesse de progresser. Préoccupation d’autant plus importante que, selon les chiffres de l’Agence Fédérale de l’Environnement allemande (2020) et de TÜV Rheinland Energy (2021), un vélo électrique limite considérablement l’empreinte carbone pour les trajets quotidiens en émettant entre 2 et 5 grammes par kilomètre de CO² en moyenne. Contrairement aux transports en commun et à la voiture qui émettent respectivement en moyenne entre 50 et 111 grammes par kilomètre par passager et 152 pour la voiture.
Si, à ce jour, ces adeptes de la pratique quotidienne du vélo ne représentent qu’un tiers des Français, c’est qu’au-delà des avantages, deux freins majeurs sont cités. Pour près de 50 % des Français vivant dans les grandes agglomérations, la peur de l’accident est le premier frein à son adoption dans leurs trajets du quotidien. Malgré les efforts apportés par la France pour déployer de nombreuses infrastructures, ces dernières sont encore insuffisantes et restent perfectibles. Citons, de manière non exhaustive, les pistes cyclables qui s’arrêtent brutalement, créant une cohabitation compliquée avec les automobilistes, ou encore des obstacles présents sur les voies (plaques d’égout, marquages au sol) qui rendent la conduite dangereuse.
Le vol est le second obstacle cité par 25 % d’entre eux. Et malheureusement, les statistiques confirment la triste réalité : entre 350 000 et 580 000 vélos sont déclarés volés chaque année en France (selon l’Académie des Mobilités Actives et la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette).
Au final, cette étude met en avant le réel intérêt des français pour faire du vélo électrique un outil de leur mobilité quotidienne. Cependant, tant que la sécurisation des parcours et du stationnement n’aura pas nettement progressé, ils resteront nombreux à retarder le moment de son adoption. Certes, les constructeurs déploient de nouveaux équipements de sécurité routière (ABS par exemple) et de protection contre le vol (géolocalisation, blocage numérique, avec, par exemple, des systèmes tels que l’eBike Alarm ou l’eBike Lock de Bosch) ; mais finalement c’est surtout du côté des pouvoirs publics et des collectivités que se trouve la balle.
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