Un nouveau décret vient augmenter ce 1er septembre l’âge minimal de 12 à 14 ans à trottinette électrique. Il renforce également la sanction pour conduite à deux.
Publié le 29 mars dernier, le plan national pour mieux réguler les trottinettes électriques commence à entrer en action. Le ministre chargé des Transports, Clément Beaune, a ainsi fait appliquer un décret amenant deux nouvelles mesures.
La première modification de la réglementation est celle de l’âge minimal. Le décret n°2023-848 vient relever l’interdiction des trottinettes électriques aux personnes de moins de 14 ans, contre 12 ans auparavant. Cela concerne également les autres EDPM (engins de déplacement personnel motorisés) que sont les gyroroues, draisiennes ou hoverboards.
🟢 🛴| C’est une régulation forte qu’il nous faut, comme le demande l’immense majorité des villes de France #trottinettes Comme je m’y suis engagé, dès aujourd’hui, l’âge minimum est relevé de 12 à 14 ans. L’amende sanctionnant les comportements dangereux passe de 35 à 135€ ⤵️ https://t.co/0SczwBkgIH
— Clément Beaune (@CBeaune) 2023-09-01T08:01:51.000Z
Autre nouveauté, la sanction en cas de conduite à deux – ou plus – est beaucoup plus sévère à partir de ce 1er septembre. La contravention pour transport de passager à trottinette électrique passe de la seconde à la quatrième classe, soit une amende de 135 € contre 35 € précédemment. La sanction concerne aussi la conduite à contresens sur voie à 50 km/h, dans les aires piétonnes et autres voies interdites pour les EDPM.
Il va de soi que les mesures ci-dessus sont applicables autant sur les trottinettes individuelles que celles en libre-service qui ont désormais disparu des rues de Paris.
Le plan édicté en mars dernier proposait d’autres changements pour les utilisateurs de trottinettes électriques. D’abord, une charte comprenant un certain nombre d’engagements a été signée par les différents acteurs de trottinettes en libre-service, incluant entre autres l’immatriculation ou une durée de vie des engins de 5 ans minimum.
Le Ministère veut aussi généraliser les clignotants ainsi que le feu stop arrière, afin d’améliorer la visibilité auprès des autres usagers de la route. Certaines marques comme Segway-Ninebot ou Pure ont déjà franchi le pas des clignotants. Ce n’est pas encore le cas des trottinettes Xiaomi pourtant très populaires en France.
Enfin, il n’est pas encore question d’une obligation du casque à trottinette électrique, ce que poussent certains élus avec des propositions de loi. Il reste “fortement recommandé” pour le gouvernement, sachant le risque élevé de traumas au guidon de ces engins en cas de chute.
Et vous ? Que pensez -vous de ces dernières mesures ? N’hésitez pas à nous donner votre avis dans les commentaire !
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