Grâce au développement important des usages des vélos et cyclomoteurs électriques à travers le monde, la demande mondiale en pétrole s’est réduite de 1 %, soit un million de barils par jour. C’est ce qui ressort d’une étude de l’ECU Institute, qui, en plus, démontre que cette réduction est quatre fois supérieure à celle générée par les voitures électriques.
La décarbonation de nos mobilités est au cœur des préoccupations des gouvernements et les aides massives de tous genres se multiplient pour nous convertir à la voiture électrique. Si les vélos électriques font aussi l’objet de politiques de soutien, ils sont néanmoins relégués au second plan et ne sont, à priori, pas considérés comme un outil prioritaire de la décarbonation de nos déplacements. A tort !
En effet, une étude récente de l’ECU (université australienne), résumée par le site Internet The Conversation, montre que les près de 300 millions de deux-roues électriques en circulation dans le monde ont un véritable impact sur la consommation de pétrole à travers le monde. Mieux encore, que celui-ci est quatre fois supérieur à celui de la voiture électrique.
Certes, les voitures électriques sont plus propres que les véhicules à moteur à combustion mais, étant donné leur taille et leur coût, il faudra beaucoup de temps – et beaucoup de pédagogie – pour que la flotte mondiale soit totalement électrifiée. Plus abordables dans une plus grande partie du monde, les vélos et autres deux-roues électriques, eux, sont adoptés beaucoup plus rapidement.
Alors qu’il y avait 20 millions de voitures électriques et 1,3 million de bus, camionnettes de livraison et camions électriques en circulation dans le monde l’année dernière, The Conversation rapporte qu’il y avait plus de 280 millions de cyclomoteurs, scooters, motos électriques en circulation.
S’il y a aujourd’hui 13 fois plus de deux roues électriques que d’autres véhicules, c’est notamment dû à leur adoption dans les régions du monde où les vélos et les scooters sont déjà populaires – majoritairement celles où le pouvoir d’achat est le plus faible et/ou les infrastructures déficientes.
L’étude met d’ailleurs en avant que, malgré le développement significatif de la mobilité électrique à deux-roues, sa marge de progression reste très importante et son impact pourrait encore s’accroître, notamment dans les pays à fort PIB.
Aux États-Unis, par exemple, 60 % de tous les déplacements en voiture dans le pays font moins de 10 kilomètres. Distance que de nombreux vélos électriques peuvent facilement parcourir. Or, des chercheurs américains ont calculé que si les déplacements en vélo électrique représentaient 11 % de tous les déplacements, les émissions liées aux transports pourraient diminuer d’environ 7 %.
Au-delà des seuls vélos électriques, tous les véhicules de micromobilité électrique (trottinettes, planches à roulette….) pourraient contribuer à une adoption massive des transports en commun en facilitant la logistique du dernier kilomètre pour l’usager.
Lire l’article complet de The Conversation.
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