Quatre fois plus léger qu’une Citroën Ami, le véhicule d’Hopper ressemble à une petite voiture. Pourtant, il s’agit bien d’un vélo à assistance électrique.
Rouler à vélo électrique dans des rues bondées, en frôlant les voitures, peut être intimidant pour certaines personnes. Cependant, pour réaliser ses trajets du quotidien, elles ne veulent pas forcément se mettre au volant d’une voiture lourde, trop imposante et chère. Entre-deux, la catégorie des véhicules dits « intermédiaires » répond à ce besoin, dont fait partie le Hopper.
Plus compact qu’un vélo cargo électrique, le petit véhicule allemand est doté de trois roues. Selon le fabricant, quatre exemplaires peuvent remplir une place de parking. Malgré sa faible longueur de 2,12 m, il peut embarquer deux personnes, installée l’une derrière l’autre façon Renault Twizy, et possède un coffre de 125 litres. Sa version cargo monoplace augmente l’espace à 300 litres, digne d’une petite voiture type Peugeot 208 électrique !
Ah oui, on a oublié de vous dire, le Hopper est bien un vélo électrique. Bien qu’assis sur un vrai siège confortable avec dossier et mains au volant (aux boutons de vélo Dance !), le conducteur pédale ! En tant que VAE, l’assistance de ce tricycle est limité à 25 km/h, via un petit moteur 250 W.
S’il peut en théorie emprunter les pistes cyclables, pas sûr que les autres cyclistes apprécient. Car l’engin mesure plus d’un mètre de large et pèse 120 kg. Le Hopper reste toutefois agile sur ses deux roues 20 pouces par son rayon de braquage de 2 mètres, dispose d’un frein à main et même d’une marche arrière !
À l’abri de la pluie et des chocs, tout en stabilité, le vélo électrique promet autant d’autonomie qu’une Citroën Ami, avec quatre fois moins de batterie (ou deux fois plus qu’un VAE classique). Logeant son pack amovible de 1 440 Wh sous le siège, le Hopper annonce 60 km d’autonomie par charge. Et à la différence du quadricycle français, le pare-brise est chauffant, couplé à une ventilation en cas de coup de chaud.
Majoritairement fabriqué outre-Rhin (Hambourg) et disponible à partir de cet été, le vélo électrique Hopper donnera sûrement un coup de chaud au moment de régler la note. Même avec quelques coloris flatteurs, le prix de 13 500 € est dur à avaler pour rouler écologique en toute sécurité.
Des options comme des jantes spécifiques, des panneaux solaires et des panneaux latéraux viendront gonfler l’addition. Pour le moment, la vente n’est possible qu’en Allemagne, la firme travaillant sur l’export, en commençant d’abord par la Belgique.
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