Pratiques pour garder un œil sur la localisation de n’importe quel objet, les AirTag d’Apple peuvent être mis à profit pour sécuriser un vélo. Encore faut-il arriver à le cacher convenablement. Cleanrider a pu tester trois accessoires destinés à fixer à l’abri des regards ce petit traceur sur n’importe quel vélo.
L’AirTag, c’est un petit galet blanc à peine plus grand qu’une pièce de deux euros (32 x 8 mm). À l’intérieur, une pile bouton CR2032 alimente un émetteur permettant au petit objet de communiquer en NFC, en Bluetooth et en Ultra Large Bande (UWB). Il n’est en revanche pas équipé d’un GPS intégré, ce qui lui permet d’afficher une autonomie d’un an avec sa pile.
Étanche et insensible aux poussières, il est à voir comme un traceur. Via un iPhone, il est possible de retrouver son AirTag via l’application Localiser d’Apple. La localisation se montre très précise, mais à une condition : que l’AirTag se situe à portée de produits Apple. Car c’est l’agrégation des différents iPhone, iPad et autres produits du fabricant américain qui permet de réaliser le maillage nécessaire à sa localisation. Les périphériques Apple localisent ainsi de manière transparente et constante tous les AirTag qu’ils croisent de manière à ce que leur propriétaire puisse les retrouver.
L’AirTag se montre alors sur l’application Plans d’iOS. Ensuite, à mesure que l’on se rapproche de lui, l’AirTag peut être retrouvé au centimètre près. Il est même possible de lui faire émettre un bruit pour faciliter sa recherche. Bref, parfait pour retrouver un sac oublié, un trousseau de clés perdu ou encore un vélo volé. C’est évidemment ce dernier cas de figure qui a intéressé la rédaction de Cleanrider.
Car il faut bien l’avouer, avec un prix de vente qui tourne aux alentours de la trentaine d’euros, ce petit traceur a tout de l’accessoire de sécurisation idéal pour un vélo, électrique ou musculaire, il va de soi. Encore faut-il être en mesure de le fixer convenablement sur sa monture et surtout, arriver à le cacher du regard des personnes malveillantes. Des accessoires spécifiques existent. Nous avons sélectionné et testé trois d’entre eux qui méritent le coup d’œil.
D’apparence, l’AirBell (20 € environ) ressemble à n’importe quelle sonnette bon marché que l’on trouve dans les magasins de sport. Noire, celle-ci se montre très discrète, tant elle ne dénote pas avec ce que l’on croise habituellement. Deux versions sont vendues dans le commerce, l’une offrant un anneau de fixation d’un diamètre de 22 mm, l’autre de 32 mm.
L’insertion de l’AirTag nécessite de déloger le marteau en plastique à l’aide d’un tournevis plat – ou via la petite clé fournie. Un quart de tour sur la base du support permet de mettre à jour l’emplacement prévu pour accueillir l’AirTag. On place le traceur à l’intérieur, on referme le tout et l’on fixe la bague sur le guidon à l’aide d’une vis cruciforme. Simple, discret et efficace. On regrette simplement que le bruit de la sonnette ne soit pas plus fort et qu’il n’y ait pas de joint d’étanchéité.
Vendu aux alentours de 18 €, le catadioptre Stouchi Bike Reflector Mount est également une façon discrète de cacher son AirTag sur un vélo. Adaptable aux tiges de selle d’un diamètre compris entre 25 et 32 mm, celui-ci offre une finition assez soignée avec notamment une bague de serrage en métal qui se referme à l’aide d’une vis à six pans (clé fournie). Le serrage peut être ajusté avec des bandes en caoutchouc qui permettront d’avoir un diamètre plus ou moins resserré.
Quatre minuscules vis cruciformes permettent de verrouiller l’emplacement dans lequel va se loger l’AirTag. Un joint en caoutchouc est par ailleurs fourni, ce qui confère une protection supplémentaire au petit objet d’Apple. Encore une fois, un montage simple et une apparence discrète. Dommage que le fabricant ne propose pas un modèle faisant aussi office de feu arrière.
Moyennant 16 €, il est également possible d’opter pour le support de porte-bidon Supmega. Le concept est simple : on vient fixer le support d’AirTag sur les œillets de fixation du porte-bidon (entraxe classique de 64 mm) de son vélo. Il reste toujours possible de fixer un porte-bidon par-dessus de manière à garder une certaine discrétion.
L’objet est entièrement constitué de métal et se fixe sur les œillets du vélo avec deux vis Torx M5 à trou de sécurité. Deux jeux de vis sont fournis (20 et 25 mm de long). L’espace consacré au logement de l’AirTag dispose de petites mousses antichocs positionnées au dessus, en dessous et sur les côtés du support. Un joint d’étanchéité complète l’ensemble. Un montage qui se réalise en moins de deux minutes pour un accessoire encore une fois discret.
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