Moins lourd, plus fiable, mieux desservi et connecté… le Vélib’ 2.0 arrivera à Paris en 2018 et devrait compter environ 30 % de vélos électriques.
Déjà dix ans ! Alors que le contrat liant la Ville de Paris au groupe JC Decaux arrivera à son terme le 31 décembre 2017, trois candidats sont en lice pour reprendre le dispositif parisien de vélos en libre-service. Si on ne sait pas encore tous les détails, le cahier des charges définis par la métropole donne les principales tendances.
Vols, casse ou disfonctionnement… Alors que 70 à 100 % des Vélib’ seraient changés chaque année, le nouveau Syndicat d’études Vélib’ Métropole, en charge de la construction de l’appel d’offres, souhaite augmenter la fiabilité du nouveau Vélib.
Au programme : des attaches mieux sécurisées et un Vélib’ relooké et surtout plus léger sont imposés par le cahier des charges remis aux différents candidats.
Avec pour ambition de favoriser l’utilisation du service sur de plus longues distances et de conquérir une nouvelle clientèle, le cahier des charges prévoit 30 % de Vélib électriques au sein du service qui devrait progressivement s’étendre à toute la banlieue.
Alors que le service compte aujourd’hui 1 200 stations et plus de 18 000 vélos, il devrait à terme compter 1 500 stations et plus de 20 000 vélos, dont 6000 vélos à assistance électrique. Un déploiement coûteux qui sera réalisé de manière progressive.
Si JC Decaux se finançait en partie grâce aux contrats publicitaires obtenus, le nouveau Vélib’ devrait changer de modèle pour être financement directement par les communes qui grimacent à l’idée d’avoir à débloquer un budget supplémentaire. Résultat : si la Métropole du Grand Paris débloquera une aide pour les collectivités souhaitant déployer des stations, celles-ci risquent tout de même de devoir mettre la main à la poche. Idem pour les usagers qui pourraient plus cher la location.
A ce jour trois candidats se sont manifestés pour l’exploitation du nouveau Vélib’. JC Decaux est candidat à sa propre succession, il est cette fois associé à la RATP et la SNCF et promet un système « très innovant » et interopérable tandis que Smoove, qui a équipé de nombreuses villes à travers le monde, s’est associé à la société espagnole Moventia, au groupe Mobivia et aux parkings Indigo pour déposer son offre.
Véritable surprise, SFR est le troisième candidat en lice. Pour donner plus de sérieux à sa candidature, l’opérateur télécoms s’est associé à Suisse Intermobilty, et à la PME française Tracetel qui travaillera sur toute la partie attache et informatique.
Selon la mairie de Paris, la sélection du candidat se fera au tout début du printemps. Affaire à suivre…
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