Alors que le nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier compte réaliser 60 milliards d’euros d’économie, le budget dédié au plan vélo serait menacé. Une situation qui inquiète les défenseurs de la mobilité douce.
L’Etat va-t-il cesser de subventionner le vélo ? C’est ce que craignent plusieurs associations. Selon la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB), l’examen des lettres-plafonds et les récentes déclarations de Franck Leroy, président de l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit), révèlent une possible suppression totale du budget vélo pour 2025. Une décision qui irait à l’encontre des promesses faites dans le cadre du Plan Vélo 2023-2027. Annoncé en mai 2023, celui-ci prévoyait un investissement de 1,25 milliard d’euros pour doubler le nombre de pistes cyclables sur le territoire français.
Selon la FUB, l’absence de nouveaux engagements budgétaires met en danger des projets cruciaux pour la transition écologique. En 2024, plus de 400 collectivités avaient déjà soumis des propositions dans le cadre du 7e appel à projets « aménagements cyclables », dont les financements devaient être validés en juillet. Toutefois, ces projets risquent aujourd’hui de ne jamais voir le jour en raison du gel des subventions estiment les associations.
Craignant que les coupes budgétaires prévues anéantissent les efforts réalisés ces dernières années, la FUB appelle les parlementaires à un « sursaut » lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2025, qui doit être présenté ce jeudi 10 octobre en Conseil des Ministres.
Pour la fédération, les investissements non réalisés aujourd’hui se paieront à prix fort demain, tant en termes de santé publique que d’efforts pour la transition écologique.
Face à l’urgence climatique et aux bénéfices démontrés de la pratique du vélo, la FUB appelle à maintenir les financements pour soutenir cette alternative écologique. Les coupes budgétaires prévues pour 2025 risquent d’anéantir les efforts réalisés ces dernières années, notamment dans les territoires urbains et ruraux. La pression est désormais sur les parlementaires, invités à faire entendre leur voix et à préserver ces subventions essentielles pour la transition écologique du pays.
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos électrisantes
S'inscrire gratuitement