Suite au mois “Mai à Vélo” en France, la journée mondiale du vélo est l’occasion de promouvoir “un moyen de transport durable et abordable” selon l’ONU.
Depuis 2018, le 3 juin est sous le symbole de la petite reine ! En effet, c’est l’ONU qui a décrété que cette date serait la journée mondiale du vélo, du vélo électrique, bref de la bicyclette sous toutes ses formes. Mais pourquoi décider d’une telle célébration ?
Promouvoir le vélo au quotidien
La résolution des Nations Unies a pour but d’attirer “l’attention sur les avantages de l’utilisation de la bicyclette – un moyen de transport durable simple, abordable, propre et respectueux de l’environnement.” Or ce n’est qu’en 2022 que l’ONU a adopté une résolution visant à intégrer la ”bicyclette dans les systèmes de transports publics au service du développement durable”.
Concrètement, les 193 États membres ont listé plusieurs axes de développement, rejoignant les 5 principaux du plan vélo actuel 2023-2027 en France :
- l’apprentissage du vélo dès le plus jeune âge et tout au long de la vie ;
- un réseau cyclable continu et adapté aux spécificités locales ;
- des emplacements de stationnement sécurisé ;
- des services d’achat, de location ou de réparation ;
- une filière économique avec de l’assemblage ou des vélos Made in France.
L’ONU y ajoute “des initiatives visant à organiser des promenades à bicyclette […] afin de fortifier la santé et le bien-être physiques et mentaux”. Ce texte est accompagné depuis quelques semaines de la “Déclaration Européenne sur le vélo”, pour promouvoir davantage ce transport dans l’Union Européenne.
En France, la part modale du vélo n’était que de 3%, le gouvernement visant 9% pour cette année 2024 et 12% en 2030. Il faudra mesurer cette donnée prochainement, tandis qu’elle dépasse la voiture à Paris. Ailleurs, le potentiel est énorme selon l’INSEE : “60 % des trajets domicile-travail de moins de 5 km sont effectués en voiture et 5% à vélo”.
Le vélotaf, catalyseur du développement de la bicyclette
Le vélotaf a ainsi de l’avenir, que ce soit pour l’étudiant pour se rendre de façon active à ses cours, la famille sur un vélo cargo électrique plus écologique qu’une voiture, ou le sénior voulant garder la forme pour ses activités du quotidien sur un VAE.
Dans une étude récente, on a vu justement que la fréquentation vélo avait augmenté plus fortement en ville et sur les trajets en semaine.
10 étapes pour se mettre en selle
Pour ceux qui ne sont pas encore en selle, l’UCI (Union Cycliste Internationale) a publié les dix commandements pour débuter à vélo, pas à pas :
- Choisir un vélo adapté (ville, VTT…)
- Utiliser des outils pour planifier ses trajets
- Essayer votre trajet le weekend
- Choisir les bons vêtements (et équipement type casque ou gants)
- Inviter un collègue à rouler avec vous
- Vérifier la météo (toujours avoir un vestiaire pluie au cas-où)
- Penser multimodal (train, bus, etc)
- Privilégier la sécurité à la vitesse
- Apprenez à réparer une crevaison (ça arrive souvent)
- Prenez du plaisir au guidon !
Des aides et promotions pour rouler à bas prix
Quid de la question budget ? Si l’argent est encore un frein, la France regorge d’incitations pour se mettre à vélo : aides à l’achat d’un vélo neuf, reconditionné ou d’occasion (nationales ou locales), forfait mobilités durables, indemnité kilométrique et même d’un bonus réparation pour vélos électriques.
Enfin, n’hésitez pas à passer par notre rubrique bons plans pour dénicher les promotions de votre futur VAE !
Perso, j’ai adopté le Velib à Paris et je ne regrette qu’une chose : avoir attendu si longtemps pour le faire. Bon, ça a remplacé les transports en commun, le bilan écolo n’est pas extra. C’est comme pour notre VE, je ne reviendrai jamais en arrière. Vivement que les pieds et le vélo soient considérés comme les moyens de déplacement principaux en ville et que la majorité des véhicules (dont la plupart n’ont rien à y faire) en soient chassés.
Le vtt passe par définition sur tous les terrains, adaptation en pneus sick si nécessaire…cadre super robuste aux mauvais traitements…