Si la plupart des vélos électriques proposent différents modes d’assistance, faisant notamment varier le couple et la puissance de l’aide délivrée, aucun ne pourra activer le moteur électrique au-delà de 25 km/h. C’est évidemment loin d’être une coïncidence !
Si les vélos à assistance électrique (VAE) sont limités à 25 km/h, c’est tout simplement en raison d’une contrainte imposée par la norme NF EN 15194. Datant de juin 2009 et spécifiquement applicable à la catégorie des cycles à assistance électrique, celle-ci définit différentes règles techniques. Outre une puissance nominale du moteur limitée à 250 watts et une assistance liée au pédalage, elle impose cette fameuse limite de 25 km/h en assistance.
En pratique, beaucoup appellent à ce que l’Europe assouplisse les règles en autorisant l’assistance à 30 ou 32 km/h. C’est déjà le cas dans certains pays comme les États-Unis ou le Canada.
À lire aussiVélo à assistance électrique, pourquoi la réglementation n’est plus adaptéeSi la réglementation exige une coupure du moteur à 25 km/h, cela ne veut pas pour autant dire que vous n’avez pas le droit d’aller au-delà avec un vélo à assistance électrique ! 30, 35, 40, voire 50 km/h… tant que vous respectez les limites de vitesse, il est toujours possible d’aller plus vite sans être « hors la loi » ! C’est juste qu’il faudra le faire à la force de vos cuisses et de vos mollets !
La vitesse limitée à 25 km/h des vélos à assistance électrique vous pose problème ? Vous pouvez opter pour un vélo électrique de la catégorie speed-bike dont l’assistance peut grimper à 45 km/h ! Pratique sur le papier, mais un peu plus compliqué en réalité compte tenu d’une réglementation assez contraignante. En effet, il n’existe pas aujourd’hui de catégorie « speed bike » au sein de la réglementation française.
Résultat : si vous « sortez » du cadre réglementaire des VAE, vous tombez automatiquement dans celui des cyclomoteurs avec des obligations liées à l’assurance, à l’immatriculation et au port du casque… Des contraintes multiples qui expliquent le manque de succès du segment dans l’Hexagone.
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