Le groupe Accell (Lapierre, Winora…) annonce avoir réutilisé 100 000 cellules de batteries de vélos électriques. Une seconde vie bienvenue pour rendre l’utilisation des VAE encore plus vertueux. Un programme pilote que le groupe souhaite désormais étendre à l’ensemble de ses filiales européennes.
Une fois votre vélo électrique en fin de vie, que devient-il ? S’il ne fait aucun doute que le cadre en métal se recyclera bien, la question est moins évidente concernant la batterie. En effet, nous savons qu’il est compliqué de recycler la batterie, car celle-ci comprend de nombreux éléments complexes à séparer. Complexe, mais loin d’être impossible, car cela n’arrête pas l’industrie du cycle, qui avance sur le sujet. Dans le lot, on trouve Accell Group (Lapierre, Winora, Haibike, etc) qui redouble d’efforts pour rendre le cycle de vie des batteries plus vertueux. Le groupe a ainsi noué un partenariat avec Refurb Battery, une startup néerlandaise spécialisée dans le stockage d’énergie circulaire, réutilisant des cellules de batterie.
La coopération a débuté par un projet pilote, comprenant le réemploi de 5 000 batteries de vélos électriques. Cela représente ainsi 100 000 cellules « potentielles » réutilisées pour concevoir de nouvelles batteries, soit 16 tonnes tout de même. Selon Refurb, cela « ne réduit pas seulement les déchets lithium-ion et économise des matières premières rares, mais également les émissions de CO2 qui résulteraient de la production de nouvelles cellules de batteries ».
Le chiffre avancé est d’environ 100 tonnes de CO2, une goutte dans le bilan d’Accell qui annonce en avoir émis 8 259 tonnes en 2021. Surtout, nous ignorons sur quelle durée – depuis les débuts en 2020 ? – ni où ces 100 tonnes ont été sauvées.
En tout cas, cela semblait réservé aux Pays-Bas, mais Accell annonce étendre ce projet « davantage à travers l’Europe ». Le constructeur invite même « d’autres fabricants de vélos à se joindre à notre aventure ». Vanmoof, avant sa faillite, collaborait également avec Refurb Battery.
L’initiative, si elle prenait forme, serait proche de ce qu’entreprend l’association Call2Recycle aux États-Unis, réunissant 54 acteurs du vélo. En France, c’est le programme public Corepile qui tente de récupérer les batteries de vélos électriques, entre autres. Une collecte qui doit ensuite être suivie d’une réutilisation de cellules fonctionnelles, qu’opèrent des entreprises françaises comme Gouach ou Pymco.
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