Les actions d’Ola Electric sont en chute libre après une série de perquisitions menées dans les showrooms de la marque. Accusé de violer la réglementation, le constructeur indien est dans le viseur des autorités.
Ola ne va pas fort. Déjà sous le feu des projecteurs fin 2024 suite aux plaintes de plusieurs milliers d’utilisateurs, le constructeur indien fait face à une nouvelle polémique. Selon une enquête publiée par Bloomberg, plusieurs autorités de transport en Inde ont mené des inspections dans les locaux d’Ola Electric à la suite de plaintes de clients. Des showrooms ont été fermés et des véhicules saisis, tandis que l’entreprise a reçu des mises en demeure pour justifier sa conformité réglementaire.
L’enquête révèle qu’un grand nombre de magasins ne possèdent pas les certificats commerciaux requis. Sur environ 3 400 showrooms recensés, seuls une centaine disposaient des autorisations nécessaires pour vendre ou exposer des véhicules. Cela signifie que plus de 95 % des points de vente examinés ne respectaient pas les règles en vigueur.
Si un porte-parole de l’entreprise a réfuté les accusations de Bloomberg, cette polémique a entraîné une nouvelle chute du constructeur en Bourse, qui a perdu plus de 4 % en début de semaine. Depuis le début de l’année, le titre a perdu 36 % et affiche une baisse de plus de 60 % par rapport à son sommet après son introduction en Bourse, en août 2024.
Ola Electric fait également face à des difficultés financières. Au moins de février 2025, l’entreprise indienne n’a vendu que 25 000 scooters électriques. Un chiffre bien inférieur au prévisionnel, fixé à 50 000 unités par mois. Pour compenser les pertes, l’entreprise envisagerait de licencier plus de 1 000 employés.
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