Habitué des comparatifs, l’ADAC vient de tester cinq nouveaux scooters électriques homologués dans la catégorie des 125 cc. Une série d’essais qui a notamment permis d’étudier leur ergonomie, leur autonomie mais aussi leur aptitude de conduite.​
Sur les cinq scooters électriques testés par la fédération automobile allemande (ADAC), deux ont donné de très bons résultats. Sur le haut du podium, le Silence S01 obtient la meilleure note (2,2) de ce nouveau comparatif.
Venu d’Espagne et commercialisé 6.490 €, le modèle a notamment séduit par son habile système d’extraction de la batterie, facilement transportable grâce à un dispositif à roulette. Autres points mis en avant : la bonne distance de freinage, les capacités en accélération et en autonomie et la possibilité de ranger facilement deux casques sous la selle.
Arrivés ex-aequo et proposés à des tarifs plus ou moins équivalents à celui du modèle de Silence, le nouveau Schwalbe de Govecs et la nouvelle Vespa électrique de Piaggio obtiennent une note de 2,5. Si elle est parvenue à séduire par ses caractéristiques de conduite et son grand confort, la Vepsa Elettrica a déçu les essayeurs sur deux principaux points : sa vitesse de pointe, limitée à 67 km/h, et son accélération jugée « extrêmement lente ».
Offrant les meilleures performances de conduite, le Schwalbe a échoué sur les tests de freinage. A 50 km/h, 12,3 mètres ont été nécessaires pour arrêter l’engin. La consommation d’énergie est également pointée du doigt avec une autonomie limitée à 67 kilomètres.
Particulièrement populaire en Allemagne où il est présenté comme le scooter électrique le plus vendu du pays, le Niu NGT termine à la quatrième du classement. Se démarquant par sa meilleure connectivité, son châssis équilibré, sa bonne autonomie (91 km) et son tarif attractif, le modèle chinois obtient une de 2,7.
Au chapitre des critiques, les testeurs de l’ADAC pointent du doigt les problèmes d’espace pour les personnes de grande taille, la longueur de la charge (9,2 h) et le manque d’espace de stockage.
A priori non commercialisé en France, le Trinity Uranus R était le modèle le moins cher du panel testé. Il termine à la dernière place du classement avec une note de 3,3.
Trop limité en autonomie, à moins de débourser 950 euros pour l’acquisition d’une seconde batterie, le modèle est critiqué pour sa mauvaise qualité d’éclairage, la mauvaise lisibilité du tableau de bord et ses temps de charge beaucoup trop longs.
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