Le salon de Milan accueillait tout naturellement des engins de déplacement personnel motorisés dans ces allées et c’est sur le stand de Tromox que nous avons pu découvrir un vélo pliant, mais aussi et surtout une trottinette électrique à la conception qui nous a déjà donné envie de l’essayer. Nous vous proposons de découvrir (en vidéo) ces deux engins baptisés respectivement Qdot X1 et Qdot T1.
C’est au cœur d’une effervescence assez dingue dans les allées du salon moto de Milan que les constructeurs d’EDPM exposaient eux aussi leurs nouveautés. Dans ce nouvel article, nous allons nous intéresser à deux autres produits présentés sur le stand de Tromox – nous vous avons déjà présenté la Ukko AT et MC10 – à savoir les Qdot X1 et Qdot T1. Le premier est un vélo pliant et le second, une trottinette électrique dont la conception et l’équipement nous ont déjà quelque peu tapé dans l’œil. Commençons donc par celle-ci.
Installée contre un mur du stand, à première vue, cette Qdot T1 passerait pour un modèle presque quelconque, mais une fois approché de plus près, c’est une autre histoire.
Passons d’abord en revue le gabarit de l’engin qui en fixera déjà, d’une certaine manière, la clientèle à laquelle elle s’adresse. En effet, la Qdot T1 mesure 122,5 x 64 x 126 cm lorsqu’elle est dépliée. Un modèle de grande taille donc, qui ne propose pas de guidon ajustable en hauteur, mais dans le cas présent cela ne sera pas bien grave, car la hauteur du guidon par rapport au deck nous semble suffisamment importante pour convenir à une large cible d’utilisateurs.
Tromox prévoit naturellement ce qu’il faut pour la replier, faisant passer sa hauteur de 126 cm à 54 cm, mais attention, le poids de ces trottinettes en aluminium dépasse quelque peu les 25 kg !
En fait, la Qdot T1 est proposée en version classique (26 kg) et en version Sport affichant 28 kg sur la balance. Un delta de masse qui s’explique par l’équipement embarqué et plus particulièrement la capacité de la batterie. Dans le cas de la Qdot T1 classique, il s’agit d’un accu 48V – 10 Ah (480 Wh) dont l’autonomie annoncée est comprise entre 35 et 50 km.
Le modèle Sport intègre une batterie 48V – 20 Ah (960 Wh) dont l’endurance est désormais annoncée à 70 – 85 km. C’est très confortable ! Ce qui le sera moins, c’est le temps de charge nécessaire pour refaire le plein. Celui-ci n’est pas clairement communiqué par Tromox, mais on peut lire sur la fiche technique que le chargeur livré en série est de type 2A, ce qui laisse penser qu’il faudra alors plus de 20 heures au modèle Sport pour refaire le plein. Aouch ! Un chargeur 4A sera proposé en option, mais il faudra néanmoins s’armer de patience – ou refaire l’appoint aussi régulièrement que nécessaire.
Toutes les deux semblent dotées du même moteur développant une puissance en pic de 900 Watts (puissance nominale non communiquée) avec un couple de 40 Nm. Cette donnée étant assez rarement communiquée, il n’est pas évident de se faire une idée de ce que cela sous-entend, néanmoins, nous avons déjà vraiment hâte d’en prendre le guidon.
En effet, nous avons clairement été interpellés par la conception de la partie moteur qui, de mémoire, est une première pour nous. Tromox a en effet intégré le moteur juste à l’arrière du deck, le reliant ensuite au moyeu de la roue arrière par une petite courroie. Non seulement nous trouvons que le résultat « a de la gueule », mais cela veut dire également qu’aucune des deux roues n’est pleine, ce qui est grandement favorable au confort de conduite.
L’agrément devrait s’en ressentir également avec un comportement plus sain, d’autant que Tromox n’a pas négligé l’amortissement avec un bras oscillant couplé à un ressort à l’arrière et une roue avant également suspendue. À cela s’ajoute un très large deck sur lequel les pieds trouveront idéalement leur place, ainsi que des pneumatiques gonflables en 10 x 2.75″ à l’avant et 10 x 3.75″ à l’arrière. En clair : même de ce point de vue là, on est bien avec une bonne bande de roulement pour la bonne tenue de route en courbe.
Dernier point, et non des moindres : les Tromox Qdot T1 et T1-Sport profitent de frein à disque à l’avant comme à l’arrière, mais on remarque que les leviers sont parfaitement intégrés dans le guidon. En fait, ces trottinettes profitent non seulement d’un style quelque peu futuriste, mais elles affichent également dans l’ensemble une finition exemplaire.
Les câbles de frein sont ainsi invisibles au guidon et là encore, c’est une conception inédite pour nous et il nous tarde d’en vérifier l’efficacité. A noter question de frein à disque à l’arrière et frein à tambour à l’avant.
Enfin, la T1 devrait profiter de toutes les subtilités technologiques chères à Tromox comme une application mobile compatible avec la trottinette ainsi qu’un système de verrouillage/déverrouillage de celle-ci par le biais d’un badge NFC.
Nous ne nous attarderons pas autant sur le Qdot X1 dont la conception doit encore évoluer avant sa commercialisation en Europe. C’est en tout cas ce qui nous est expliqué sur place. En l’état actuel, l’engin affiche lui aussi un style assez futuriste, avec sa touche en plus côté conception. En effet, la roue arrière est maintenue au cadre par un monobras qui libère totalement le flanc gauche de ce vélo jusqu’à lui en donner des airs de petite moto de cross à pédales.
Le Tromox Qdot X1 intègre une batterie très confortable de 36V – 10 Ah (360 Wh) dont l’autonomie est annoncée à 100 km, sans plus de précision sur les modes de conduite. Encore une fois, il faudra être patient pour en refaire le plein avec le chargeur 2A livré (4A en option).
Sans surprise, le moteur de notre version européenne délivre une puissance de 250 watts et limite son assistance électrique à 25 km/h. Lorsqu’il est déplié, le Qdot X1 mesure 155 x 110 x 62 cm, mais son encombrement baisse à des dimensions de 90 x 72 x 42,5 cm lorsqu’il est replié. Le poids est quant à lui de 25 kilos, ce qui n’en fait pas une référence du genre pour un modèle équipé de jantes 20 pouces (pneus 20 x 2″), malgré une conception en aluminium.
Enfin, on apprécie les doubles freins à disque actionnés par un circuit hydraulique, gage – en théorie tout du moins – d’une bonne précision et efficacité.
En conclusion, ce tour du stand Tromox laisse d’ores et déjà entrevoir de jolies choses, malheureusement le constructeur reste encore très vague quant à la date de commercialisation de ces produits en Europe. Aucun prix n’est évoqué également. La bonne nouvelle, c’est que nombreux sont les constructeurs sur place à nous avoir assuré que la France reste un pays très important à adresser, si ce n’est le numéro 1, tant ces engins de mobilité douce ont la cote chez nous. Et ce n’est pas CleanRider qui le dit…
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