Bien qu’elles ne nécessitent aucun permis pour être conduites, les trottinettes électriques sont soumises à des règles strictes en France. Depuis 2019, elles sont considérées comme des véhicules motorisés. Elles évoluent ainsi dans le même cadre juridique que celui d’autres engins comme les motos ou les scooters électriques.
Le Code de la Route interdit ainsi de conduire une trottinette électrique sous l’emprise de l’alcool. La limite légale d’alcoolémie pour un conducteur de trottinette électrique est ainsi strictement identique que celle imposée aux automobilistes. En France, le seuil est fixé 0,5 g/L de sang (ou 0,25 mg/L d’air expiré). Et tout peut aller très vite ! Pour rappel, un verre de vin de 12 cl ou une bière de 25 cl équivaut à un taux d’alcool de 0.2 g/l de sang chez un homme de 75 kg et 0.3 g/l chez une femme de 60 kg. Autant dire qu’il n’est pas difficile de dépasser le seuil fixé par la réglementation.
Conduire une trottinette électrique en état d’ébriété représente un réel danger. Ces engins exigent à la fois une bonne maitrise pour garantir sa sécurité comme celle des autres usagers. Champ visuel rétréci, perception des distances modifiée, vigilance en baisse… la prise d’alcool diminue les capacités, augmentant considérablement le risque d’accidents.
Qu’il s’agisse d’alcool ou de drogue, l’usage d’une trottinette électrique sous l’influence de substances psychoactives engage la responsabilité du conducteur en cas d’accident. Les dommages causés à autrui pourraient entraîner des poursuites pénales et civiles.
En cas d’accident de la circulation ayant entrainé un dommage corporel, le contrôle éthylotest fait partie des vérifications obligatoires des forces de police à leur arrivée. Même si vous n’êtes pas responsable, un test positif ne jouera jamais en votre faveur.
À lire aussiAssurance trottinette électrique : comparatif et meilleures offresConduire une trottinette électrique en état d’ivresse peut entraîner des sanctions lourdes. En cas de dépassement de la limite légale, le conducteur s’expose à une amende forfaitaire de 135 euros. Celle-ci peut atteindre jusqu’à 750 euros dans certaines circonstances.
Si le taux dépasse 0,8 g/L de sang, les sanctions deviennent plus sévères, avec une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros et une peine de prison pouvant atteindre deux ans.
Oui et non. Une trottinette électrique ne nécessitant pas de permis de conduire, la verbalisation n’entrainera pas de retrait de points sur le permis de conduire. En revanche, la conduite d’une trottinette électrique en état d’ivresse reste un délit. Ce dernier peut faire l’objet de peines complémentaires allant d’une suspension de permis de conduire jusqu’à son annulation pure et simple.
Bref, laissez votre fidèle monture à la maison et rentrez avec Sam !
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