Présente à l’Expo du Vélo de Strasbourg, la startup Parco y exposait son vélo électrique P//005. Nous avons été séduits par ce modèle urbain ultraléger qui se démarque tant par sa base technique que par l’approche de fabrication que porte son concepteur.
Les salons dédiés aux vélos sont souvent l’occasion de faire de belles découvertes et l’Expo du Vélo qui s’est tenu en cette fin septembre à Strasbourg en est un bel exemple. Au travers des allées, nous avons ainsi pu rencontrer Jean Mougenot, fondateur de la startup Parco. Lors de ses études à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard en 2021, le jeune entrepreneur en devenir a débuté ses travaux sur un concept de vélo au cadre collé. Plusieurs essais et modèles de développement ont suivi jusqu’à l’arrivée, en décembre 2022, du modèle de série nommé P//005.
Au-delà de proposer un vélo électrique, Jean Mougenot a surtout pour objectif de démontrer qu’il était tout à fait possible de ramener la production du cycle en France – ce qui sonne évidemment en écho avec la volonté du Gouvernement Français de proposer des vélos 100% français d’ici à 2030. Le cadre du vélo Parco est ainsi fabriqué à Belfort avec des pièces de fonderie et des tubes en provenance d’Italie.
Le concepteur du P//005 nous explique par ailleurs que « le second enjeu est de démontrer la pertinence d’un vélo électrique plus léger, plus simple ». Car, si aujourd’hui, « il existe des vélos électriques qui se tirent la bourre sur la puissance, les fonctions », à l’inverse, le Parco vise plutôt la simplicité avec son cadre fin en aluminium. En résulte un véritable poids plume : 14 kg seulement, 15 kg avec les accessoires livrés (garde-boue, béquille).
Côté technique, le Parco P//005 fait donc dans le simple. Un petit moteur Mivice M070 (1,7 k à peine) est logé dans le moyeu de roue arrière. Associé à un capteur de couple S200 il affiche un couple de 35 Nm, comparable à ce que l’on trouve sur le Voltaire Legendre qui recoure à un moteur de marque similaire. La batterie associée est au format gourde, logée sur le tube diagonal. Si elle n’affiche que 140 Wh de capacité utile, elle dispose en réalité d’une capacité brute bien plus élevée ; Parco ayant décidé de brider logiciellement ce réservoir électrique pour moins solliciter les cellules, et ainsi garantir l’accumulateur 5 ans.
Alors bien sûr, cette batterie ne donne pas une autonomie à couper le souffle. Comptez sur 30 à 40 km seulement avec un degré d’assistance classique. Cela reste néanmoins suffisant pour aider lors des démarrages, lors des grosses montées et ensuite, la faible résistance au roulement et au pédalage permettraient d’aller bien au-delà des 25 km/h et ainsi de s’affranchir du moteur. C’est tout du moins la promesse et l’idéologie qui tourne autour de ce projet.
Pour le reste, la recherche d’un vélo léger entraînement certains choix comme le recours à un entraînement mono-plateau (46T – 18T), de freins à disques mécaniques (Clarks CMD-24) ou encore de jantes Mach1 ER20 montés de pneus Michelin Protek 700C x 32. Le cintre de 600 mm aboutit sur des poignées SB3 Logo 2, mais peut être remplacé par un pack Trek Ergo de Baramind. De quoi profiter alors d’un cintre à inserts en fibre de verre amortissant les vibrations et de poignées ergonomiques.
Nous avons pu prendre en main le Parco P//005 le temps de réaliser quelques tours de roue. Force est de constater que ce petit cadre (pour utilisateur de 160 à 190 cm) se montre véritablement agile. L’assistance est progressive et le pédalage naturel. Évidemment, ce qui frappe le plus est bien sa légèreté : les 15 kg de ce vélo électrique laissent vraiment suggérer que l’on utilise un classique vélo musculaire.
À Cleanrider, il nous tarde désormais de pouvoir l’essayer plus en longueur. En attendant, les commandes sont déjà ouvertes avec un cadre que l’on pourra choisir en jaune orangé, vert d’eau, bleu nuit ou noir satiné – la peinture étant systématiquement thermolaquée. Et bien qu’il soit conçu et assemblé en France, le Parco P//005 est proposé à un tarif correct. Comptez ainsi 1 600 € quel que soit le coloris choisi.
Pour le moment, la vente ne se fait qu’en direct, depuis le site de Parco. Parallèlement, Jean Mougenot nous indique travailler sur une plus grande distribution. Cela débutera par l’ouverture d’un point de vente / showroom à Belfort et la présence de ce vélo dans des boutiques partenaires, une première étant déjà en préparation à Paris. Dans un second temps, d’autres vélos complèteront l’offre de la jeune marque.
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