La Maire d’Amsterdam s’est insurgée contre les jeux introduits dans l’app des vélos Cowboy. Le PDG de l’entreprise a décidé de les suspendre.
Le Dérailleur les dénonçait déjà dans nos colonnes début juillet ; c’est au tour de la municipalité d’Amsterdam de fustiger les petits jeux introduits par Cowboy dans la dernière version de l’app de ses vélos. Des jeux prenant la forme de défis sportifs, incitant les propriétaires de vélos Cowboy à se surpasser pour aller plus vite ou brûler plus de calories. Des épreuves conçues avant tout pour fédérer la communauté, mais qui posent ici problème dans la mesure où l’on parle de vélos urbains qui sont donc achetés avant tout pour rouler en ville.
Sans détour, la Maire de la ville hollandaise, Femke Halsema qualifie ce nouveau jeu de « complètement absurde », tandis que la responsable des transports Melanie van der Horst trouve quant à elle irresponsable l’incitation à s’adonner à des courses entre cyclistes en pleine circulation urbaine.
“Cowboy transforme les vélos électriques en vélos de la mort”, a déclaré pour sa part la membre du conseil Elise Moerkops durant un débat, d’après le journal allemand De Telegraaf. “Amsterdam n’est pas un circuit de course et la sécurité n’est pas un jeu”, a-t-elle affirmé avant d’accuser Cowboy d’organiser des courses urbaines illégales.
Le fabricant belge s’est défendu en indiquant que les défis proposés ne sont pas des courses, qu’ils ont été testés par des centaines de bêta-testeurs et qu’un message dans l’app précise aux cyclistes qu’ils doivent prendre part au jeu dans des environnements sûrs. Le fabricant ne peut toutefois contrôler le comportement de ses clients. En les incitant à participer à des défis, il s’expose inévitablement aux dérives de cyclistes qui ne respecteront pas les consignes de sécurité.
Cette décision a lieu dans un contexte de hausse des accidents impliquant des cyclistes. La ville d’Amsterdam est en première ligne pour trouver des solutions à ce problème de sécurité routière. Avec cinq autres villes européennes, elle s’apprête à tester un système de bridage à distance de la vitesse des vélos électriques en ville, de manière à les contraindre à rester sous les 25 km/h. Il n’est donc pas surprenant que les élus amstellodamois voient d’un mauvais œil les incitations à rouler encore plus vite dans les rues de leur ville.
Source : Cities Today
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Vélo électrique15 novembre 2024
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