Peut-on utiliser un scooter électrique sur autoroute ? Si la réponse est évidemment négative pour les petits scooters sans permis, dont la vitesse n’excède par 45 km/h, qu’en est-il des scooters électriques équivalents 125 ?
L’Article R413-19 du Code de la route précise qu’« aucun conducteur ne doit gêner la marche normale des autres véhicules en circulant sans raison valable à une vitesse anormalement réduite ». Si aucune notion de puissance n’est indiquée, il est précisé que les conducteurs ne peuvent circuler à une vitesse inférieure à 80 km/h sur autoroute. Une condition qui exclut donc certains « petits 125 », à la vitesse trop limitée.
Utiliser un scooter électrique sur autoroute signifie être en mesure de s’insérer efficacement dans le flux de circulation. Car se faire coller de près par un poids lourd n’est jamais agréable (et plutôt flippant), il faudra que votre monture soit bien armée.
Au-delà de la vitesse, il y a la question de la puissance, mais aussi et surtout des capacités en accélération, indispensables en cas de dépassement. Comme indiqué plus haut, le marché du scooter électrique fourmille de « petits 125 » qui ne font clairement pas le job sur autoroutes et voies rapides. Aussi, le mieux est sans doute de vous rendre chez un revendeur et de demander un essai pour tester les performances par vous-même.
Parmi les scooters électriques aptes à arpenter l’autoroute, on citera évidemment le BMW CE 04, aujourd’hui l’un des plus puissants du marché, dont la vitesse de pointe atteint 120 km/h.
S’y ajoutent d’autres modèles tels que le Pink Fly, le Ray 7.7 ou le Nerva EXE. Ces derniers atteignent 125 à 130 km/h tout en affichant des niveaux de puissance suffisamment corrects pour s’insérer correctement dans la circulation sans vous mettre en danger.
Gare à l’autonomie
Car la techno est similaire, les scooters électriques héritent des mêmes problématiques que les voitures électriques sur autoroute. Dès lors que la vitesse est élevée, l’autonomie a tendance à diminuer de façon très importante. Résultat : au regard des capacités embarquées encore limitées à bord des deux-roues, il est compliqué d’envisager de très longs trajets sur autoroutes, d’autant qu’aucun modèle sur le marché propose de recharge réellement rapide.
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