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Vélo : ce décret va faciliter le stationnement dans les gares

En juin dernier, le gouvernement a publié un décret relatif au stationnement sécurisé des vélos en gare, dans le cadre de la Loi d’orientation des mobilités (LOM). 37 % des gares du territoire devront s’équiper de places de stationnement sécurisées pour les vélos d’ici 2024, proportionnellement à leur fréquentation.

Laisser son vélo à la gare ne sera plus un problème

Pour généraliser l’adoption du vélo aux dépens de la voiture, il est indispensable de donner aux utilisateurs les moyens de prendre leur deux-roues en toute occasion. Notamment pour aller travailler. Mais les personnes qui pratiquent l’intermodalité (c’est-à-dire qui combinent plusieurs moyens de transport) rencontrent souvent des difficultés à laisser leur vélo en gare toute la journée. Dès 2024, ce problème sera résolu, du moins dans les 1 133 gares françaises soumises à l’obligation de créer des stationnements sécurisés à moins de 70 mètres de l’entrée de la gare.

De 10 à 1 000 stationnements par gare, selon l’affluence de voyageurs

Pour établir la liste, le décret sélectionne les gares SNCF et RATP dont la fréquentation est supérieure à 100 000 voyageurs par an. Pour chacune d’entre elles, le nombre minimum de stationnement pour vélos requis correspond à 4 % de la fréquentation quotidienne – ou 2 % en île-de-France. Ce nombre ne pourra cependant pas dépasser 1 000. 

Ainsi, la gare d’Agen devra s’équiper d’au moins 60 places, tandis que les habitants d’Asnières-sur-Seine auront 136 stationnements à leur disposition, 40 à Dax et 740 à Marseille-Saint Charles. Les gares moins fréquentées n’ont pour leur part aucun minimum imposé. 

Qu’est-ce qu’un stationnement sécurisé pour vélo ?

Pour entrer dans les critères définis par le décret, les équipements de stationnements pour vélos devront : 

  •  « comporter des dispositifs fixes permettant de stabiliser et de fixer le vélo par le cadre et au moins une roue », 
  • bénéficier d’un système de surveillance humaine, électronique ou d’une fermeture sécurisée,
  • se situer dans un lieu couvert et éclairé

58 % des aménagements concernent les gares franciliennes

En tout, le décret impose donc 76 000 places en gare, auxquelles on peut ajouter celles qui étaient déjà prévues par les régions, amenant ainsi à 90 000 le nombre total de stationnements sécurisés à prévoir pour 2024. L’île-de-France est la région la plus concernée par l’obligation : 58 % des futurs stationnements y sont localisés. 

Pour aider les régions à financer ces aménagements, l’enveloppe de 200 millions d’euros prévue par le plan de relance de 2020 pour le développement des mobilités actives s’ajoutera à la Dotation de soutien à l’investissement local (gérée par les préfets) et aux programmes spécifiques de la SNCF et de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB).

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