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Vélo électrique : comment ce fabricant recycle ses vieux moteurs pour en réparer d’autres

Brose

En voilà une idée intéressante ! Brose recycle désormais ses anciens moteurs électriques pour en fabriquer des nouveaux, tout aussi durables et performants. Une démarche éco-responsable qu’on ne peut que soutenir.

Si les vélos électriques rencontrent un franc succès auprès du grand public, ils apportent avec eux tout un tas de questions lié à leur empreinte écologique, notamment lorsqu’il s’agit de recycler des batteries et moteurs arrivés en fin de vie. Évidemment, il est toujours possible de recycler une grande partie des matériaux utilisés pour fabriquer ces éléments, mais ce recyclage a également un certain impact écologique. Et si, au lieu de recycler les matériaux, il ne serait pas plus malin de réutiliser certaines parties encore fonctionnelles ?

C’est en tout cas une des idées avancées par l’équipementier allemand Brose. Le fabricant récupère ainsi certains de ses moteurs défectueux, les désosse et en récupère certains éléments encore fonctionnels avant d’envoyer le reste au recyclage. Les éléments ainsi récupérés sont nettoyés, remis à neufs, vérifiés puis réutilisés dans des moteurs neufs.

Cette opération permet d’économiser un minimum de 21 kg de CO2 comparé à l’utilisation de pièces neuves, tout en minimisant le volume de déchets, bien évidemment. Ces moteurs sont ensuite vendus comme des moteurs reconditionnés – seules les versions en magnésium étant pour l’heure proposés, ceux en aluminium devant suivre au début 2024.

Bien sûr, ce reconditionnement ou recyclage est rigoureusement surveillé par Brose qui assure une garantie de 2 ans. L’entreprise indique par ailleurs que le niveau de fiabilité est identique à celui observé sur ses moteurs utilisant exclusivement des pièces neuves.

Une opération qui va dans le sens de l’étude réalisée par l’Institut Fraunhofer au printemps 2023. Comme nous le relations alors, cette étude visait à démontrer qu’il était économiquement viable de remettre à neuf des moteurs de vélo électrique. Les essais alors menés par l’institut, allemand là encore, démontraient par ailleurs que les moteurs réparés avec des pièces imprimés en 3D se montraient tout aussi costauds que des moteurs neufs.

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Source : Bike Europe

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