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Les vélos électriques Cowboy bientôt made in France !

Vélo électrique Cowboy AdaptivePower

Quelques semaines après son acquisition par le groupe Rebirth, l’usine Cycleurope change de nom pour devenir Re-Cycles France. Elle accueillera désormais l’assemblage des vélos électriques Cowboy, aux côtés des modèles Peugeot et Gitane.

Le rachat de Cycleurope par Rebirth, acté cette année auprès du groupe suédois Grimaldi, marque un tournant majeur pour l’industrie du cycle en France. L’usine historique, qui produit les vélos électriques et traditionnels des marques Peugeot et Gitane, tourne une page en abandonnant le nom Cycleurope, utilisé depuis 1992, pour adopter celui de Re-Cycles France.

Ce changement s’inscrit dans une stratégie plus vaste de Rebirth, déjà engagé dans la création d’une nouvelle usine à Romilly-sur-Seine, dans l’Aube. Cependant, ce projet, initialement prévu pour 2026, a été reporté à 2027, peut-être en raison des ajustements liés au plan vélo.

Cowboy : une marque belge, un assemblage français

En attendant, l’usine actuelle s’apprête à intensifier son activité, avec une production prévue de 15 000 à 18 000 vélos pour 2024, qui devrait grimper à 50 000 unités dès 2025. « Nous avons recruté 11 personnes cette semaine, et 8 autres devraient nous rejoindre avant la fin de l’année », a déclaré Grégory Trébaol, PDG de Rebirth, à la chaîne Canal 32. L’entreprise investit également un million d’euros dans de nouvelles machines pour soutenir cette montée en puissance.

Cowboy Cross essai
Le vélo électrique Cowboy Cross. (©Cleanrider/M. Lauraux)

Parmi les évolutions notables, l’usine intégrera bientôt l’assemblage des vélos électriques Cowboy, après avoir été choisie par la marque belge pour rapatrier sa production en France. Dès décembre, Re-Cycles France produira entre 14 000 et 18 000 modèles Cowboy par an, dont le Cowboy Cross, dernière déclinaison de la gamme.

La marque Cowboy viendra renforcer les ambitions de Re-Cycles France, tandis que la future usine de Romilly-sur-Seine affiche des objectifs ambitieux. Avec une superficie de 25 000 m², elle vise une production annuelle de 150 000 à 200 000 vélos, électriques et mécaniques confondus. Rebirth espère ainsi conquérir 10 à 12 % du marché français et se positionner face à des géants comme Intersport et Decathlon.

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