Après une concentration des acteurs et des tentatives avortées d’opérateurs, la Mairie de Paris lance le premier appel à candidatures pour les vélos en libre-service de la capitale. Et attention, le nombre de vélos disponibles sera moins élevé qu’actuellement.
Le vélo progresse encore et toujours à Paris, en partie grâce au libre-service. Faisant concurrence au Vélib’, le vélo électrique en libre-service n’avait toutefois jamais été soumis à une régulation. Au contraire des trottinettes électriques, limitées à trois opérateurs, la Municipalité laissait jusqu’à aujourd’hui le champ libre… ou presque, puisqu’un candidat, RideMovi, a été empêché de se développer en début d’année.
Pour remettre de l’ordre, la Mairie de Paris lance donc un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI). Les entreprises candidates ont ainsi jusqu’au 31 juillet pour déposer leur dossier. Seulement trois opérateurs pourront exercer, comme cela est le cas pour le moment avec Dott, Lime et Tier. Nuance cependant, Dott et Tier ont récemment fusionné, il n’y a ainsi en réalité que deux véritables opérateurs présents sur Paris.
Chacun pourra déployer “un minimum de 3 000 engins et un maximum de 6 000 engins”, soit 9 000 à 18 000 vélos en libre-service dans Paris. Cela est inférieur à la flotte actuelle, car Lime dispose de 10 000 vélos (voire 15 000 pendant les JO), tandis que Dott-Tier annonce opérer 12 000 véhicules.
Le contrat durera quatre ans, du long terme, donc, à l’image de celui existant sur les scooters électriques. La Mairie veut ainsi éviter les faillites (Cityscoot), les soucis techniques (Pony) ou les fusions (Dott-Tier).
Quels vélos électriques pourraient donc circuler à partir de l’été 2025 dans les rues de Paris ? L’Américain Lime devrait logiquement proposer sa candidature, tout comme le franco–allemand Dott-Tier. L’Américain Bird tout comme l’Angevin Pony – présents à Bordeaux – pourraient aussi se positionner.
La surprise pourrait aussi venir d’outre-Manche. Opérant 15 000 VLS à Londres, Forest veut apporter une offre plus écologique, avec “80 % des pièces détachées réparées” dont le moteur et moitié moins chère (2 € 45/min en moyenne). Sa couleur semble aussi moins tape-à-l’œil que les rivaux très flashy, rappelant “les célèbres bancs Davioud et les fontaines Wallace de Paris” selon la marque.
C’est justement à l’occasion de l’inauguration de la forêt urbaine de la place de Catalogne que l’opérateur a tenté de séduire la maire Anne Hidalgo, ce 12 juin. À voir qui branchera Paris, la ville n’ayant pas encore communiqué de date pour la sélection des vélos en libre-service retenus.
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Trottinettes en libre-service : Madrid dit stop !
Libre-service10 septembre 2024
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