Alors que certains pays sont en train de sévir sur l’utilisation des vélos électriques, et notamment des speed-bikes, une étude allemande vient de démontrer que le vélo électrique ne représenterait pas davantage de risques qu’une bicyclette traditionnelle.
Réalisée par l’association allemande spécialisée dans l’accidentologie regroupant des assureurs (UDV) et l’Université Technologique de Chemnitz, l’étude a permis d’analyser le comportement de trois groupes en distinguant vélos électriques, vélos classiques et speed-bike.
Au total, quelques 90 utilisateurs – dont 49 utilisateurs de Pedelec, 10 de speed bike, et 31 de vélos classiques – ont participé à l’étude. Particulièrement discrète, la méthode d’analyse reposait sur un système d’acquisition de donnée reposant sur des caméras montées directement sur les vélos. Celles-ci ont permis de constater, en temps réel, les éventuels risques liés à chaque utilisateur sur leur trajet quotidien.
Chaque participant a été observé durant quatre semaines et devait remplir un « carnet de voyage » chaque semaine pour enregistrer tous leurs trajets, y compris ceux pour lesquels ils n’ont pas utilisé leur vélo.
Si l’étude n’a pas permis de démontrer un risque plus important pour les vélos électriques, la vitesse plus rapide des speed-bike engendre généralement des dommages plus importants en cas d’accident, une théorie déjà vérifiée en Suisse.
Ainsi, si le rapport préconise que les vélos électriques restent assimilés à des vélos classiques, il conseille d’assimiler les speed-bike à des cyclomoteurs, leur préconisant le port impératif du casque, une immatriculation et un usage impératif hors des pistes cyclables.
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