Certaines entreprises ont fait le choix de proposer à leurs salariés des vélos électriques pour effectuer leurs trajets domicile-travail. Une offre encouragée par l’État, qui diminue l’impact environnemental des organisations tout en apportant un avantage en nature conséquent pour les collaborateurs.
Dans un article du 19 décembre, le Figaro présentait la tendance des entreprises françaises à proposer des vélos électriques à leurs employés, contribuant ainsi à répondre à une demande croissante de mobilité durable. C’est le cas du Crédit Agricole Centre-Est ou encore de la Banque Populaire de Nouvelle-Aquitaine qui misent sur un parc de vélos à assistance électrique pour les salariés volontaires qui vivent à une distance « raisonnable » de leur lieu de travail. Gain de temps, trajets plus confortables, économies, encouragement à la pratique sportive : nombreux sont les bénéfices pour les salariés de se voir financer leur vélotaf.
Pour les entreprises aussi, il y a des avantages. Baisse des émissions de CO2, réduction des coûts de transport, attractivité au recrutement, meilleure santé des collaborateurs… Comme en témoigne sur le Figaro Jean-Christophe Melaye, fondateur de Bee.Cycle, plus de quatre ans après le lancement de leur offre de vélos de fonction, « tout le monde commence à s’y intéresser, c’est même difficile de déterminer une cible. Le vélo devient attractif, les entreprises ont compris qu’une simple aide à l’achat ne suffisait pas, elles ouvrent les vannes. »
En effet, la Fédération des Acteurs du Vélo en Entreprise (FAVE) a remarqué que le nombre d’acteurs de la location de vélos électriques pour les entreprises doublait chaque année. Parmi les plus actifs en France : Zenride, Tandem, Azfalte ou encore Tim Sports. Tous reposent sur un modèle économique de location longue durée (LLD) similaire à celui des voitures de fonction : les salariés peuvent sélectionner le vélo électrique de leur choix en respectant un montant maximal déterminé par l’employeur, qui prend en charge en moyenne 70 % de la location. Le reste est déduit du salaire mensuel du collaborateur, qui peut acquérir le vélo à prix réduit à la fin du contrat de location. Les mensualités comprennent également l’assurance, les frais de révision et la réparation des vélos.
À lire aussiVélo de fonction : quels avantages pour le salarié et l’entreprise ?Rappelons que l’État soutient l’adoption du vélo de fonction à travers une déduction fiscale de 25 % du prix de location des vélos pour les entreprises.
Dans son article, Antoine Bouchet précise cependant que certains acteurs du secteur appellent à porter cette prise en charge à 50 %. En effet, seuls 3 % des trajets en ville se font actuellement à vélo en France. Des efforts supplémentaires sont donc nécessaires pour atteindre l’objectif de 12 % fixé pour 2030 dans le cadre du plan vélo.
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