Selon les chiffres révélés par l’AVERE France, le marché français du scooter et de la moto électrique a progressé de 33 % en 2017, totalisant 7261 immatriculations.
Boosté par le bonus écologique de 1.000 euros attribué en 2017, le marché français du deux-roues électrique a fortement progressé au cours de l’année 2017. Alors que les ventes de vélos électriques ont grimpé de 66 % passant de 150.000 à 250.000 unités écoulées, celles des motos et scooters électriques suivent une tendance similaire. Passant de 5451 à 7261 unités écoulées, le marché enregistre une progression de 33 % par rapport à 2016.
Représentant 7043 immatriculations, le segment du scooter électrique est largement dominé par les modèles équivalents 50 cc qui représente environ 85 % du marché, soit 6017 unités écoulées.
Boosté par son partenariat avec La Poste, Ligier arrive sur la première marche du podium avec 1712 unités écoulées, dont 1447 exemplaires de son trois-roues électrique Pulse 3. Avec 1209 scooters électriques vendus, dont 1197 Quokka fournis au dispositif francilien Cityscoot, Govecs arrive à la seconde marche du podium suivi par Gogoro qui équipe Coup, un service concurrent filiale du groupe Bosch.
Du côté des équivalents 125 cc, le segment enregistre une belle progression. Passant de 620 à 1026 exemplaires écoulés, il grimpe de 65 % par rapport à 2016. Pour la seconde année consécutive, le BMW C Evolution occupe la première place, s’accaparant 80 % de parts de marché avec 830 unités écoulées. Arrivent ensuite 100 scooters électriques Artelec de la PME grassoise Eccity Motocycles et 43 Askoll Electric.
Avec 218 nouvelles immatriculations en 2017, le marché français de la moto électrique reste embryonnaire.
S’accaparant près de 60 % du marché, la marque californienne Zero Motorcycles totalise 130 unités écoulée.
Si la progression du marché du deux-roues électrique est intéressante, elle reste essentiellement portée par les ventes réalisées auprès des professionnels : des dispositifs libre-service tels que Cityscoot, Coup ou Yugo mais aussi certaines flottes telles que celles de la Poste qui commencent à s’équiper.
Pour les particuliers, les ventes restent anecdotiques. En cause : un prix d’achat initial sans doute jugé trop élevé par rapport aux équivalents thermiques et ce malgré le bonus écologique de 1.000 euros attribué sur l’année 2017.
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Interview10 novembre 2024
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