Sommaire
La suite de votre contenu après cette annonce
Vous envisagez l’achat de votre premier VTT électrique mais vous ne savez pas quel modèle choisir ? Puissance du moteur, autonomie de la batterie, confort du cadre ou type de freins : pas facile de s’y retrouver. Dans ce guide complet 2025, Cleanrider vous explique comment bien choisir son VTTAE, en fonction de votre pratique, de votre budget et de vos envies.
C’est décidé, vous allez vous mettre au VTT à assistance électrique, mais vous ne connaissez pas les points auxquels prêter attention au moment du choix. Pas de panique, nous allons vous guider point par point pour vous aider à choisir au mieux votre premier VTTAE. Attention, nous parlons évidemment ici d’un premier VTT à assistance électrique, pour de la randonnée ou du loisir.
Le VTT électrique permet d’explorer plus loin, plus longtemps, tout en gardant une pratique sportive complète. Grâce à l’assistance, vous grimpez sans trop vous épuiser, mais vous continuez à pédaler : un bon compromis entre plaisir, endurance et forme physique.
Avant de choisir votre VTT à assistance électrique, il est crucial de bien cerner votre usage. Ce guide s’adresse aux débutants et pratiquants loisir, pas aux passionnés d’Enduro ou de DownHill.
Voici les grandes pratiques possibles :
Le semi-rigide reste le meilleur choix pour débuter : plus léger, moins cher, facile à entretenir. Vous pourrez toujours évoluer ensuite.
Dans un contexte d’usage loisir ou randonnée, le cadre semi-rigide, c’est-à-dire avec une simple suspension avant sur fourche, suffit généralement. Plus cher, le cadre tout-suspendu est plutôt destiné aux terrains très cassants, mais il peut aussi s’avérer intéressant pour les personnes qui ont souvent mal sur la selle du vélo ou qui ont le dos fragile, voire les deux. Le VTT tout-suspendu est évidemment plus cher et ajoute une suspension, donc de l’entretien supplémentaire.
Commencez par éliminer les pseudos VTT à moteur moyeu. Ils ont de toute façon presque tous disparu du marché, mais vous pourriez tomber sur une fausse bonne affaire en promotion. Le moteur en position centrale (sur le pédalier) assure une meilleure répartition des masses et un centre de gravité plus bas, idéal pour une pratique sportive. Idéalement, optez pour une grande marque (Bosch, Shimano, Yamaha, Brose, DJI, Bafang…), ce qui assure une bonne sensation d’assistance et de gestion du capteur de couple, et se traduit par une sensation de pédalage naturelle.
À moins de gravir des pentes très raides, ne vous préoccupez pas trop du couple maximal du moteur, la plupart garantissant un niveau suffisant. 70 Nm (généralement mesurés à 250 W, la valeur maximale légale d’une assistance électrique) est souvent le minimum en VTTAE. Et gardez à l’esprit que plus le couple est élevé, plus la batterie est sollicitée. Tous les moteurs de VTT électriques légaux sont bridés à 25 km/h pour rester dans la catégorie VAE. Au-delà, on parle de speedbike, soumis à immatriculation.
Et c’est justement la batterie qui détermine principalement l’autonomie d’un VTT ; le reste des composants (transmission, pneus, roues…) a une influence bien moins importante. Sa capacité se mesure en Wattheure (Wh). Plus cette valeur est élevée, plus la batterie contient de l’énergie. Les modèles d’entrée de gamme tournent actuellement autour de 400 Wh, le milieu de gamme autour de 500 Wh et le haut de gamme à 600 Wh et plus. Pour vous faire une idée de l’autonomie, sachez qu’une batterie de 500 Wh permet à un cycliste de 90 kg de rouler environ 50 km sur terrain plat avec une assistance poussée au maximum (équivalent d’un mode Boost, Turbo, etc.).
Quant aux chiffres annoncés par les constructeurs, dites-vous bien qu’il s’agit généralement de valeurs mesurées dans des conditions idéales, avec un cycliste de 60 à 70 kg et une assistance en mode faible (mode Éco, etc.).
Attention, il ne faut pas négliger le poids d’une batterie. Un modèle de 400 Wh pèse autour de 2,5 kg, tandis qu’une batterie de 700 Wh peut dépasser les 4 kg. Ceux qui cherchent avant tout un VTTAE léger et qui ne veulent pas trop pousser sur l’assistance viseront une petite batterie ; d’autant plus qu’une bonne partie du prix du VTT est dans la capacité de sa batterie.
Enfin, prenez garde au système de recharge, surtout si vous habitez en appartement : certains VTT disposent d’une batterie amovible, rechargeable au domicile, tandis que d’autres se rechargent obligatoirement sur le vélo ; c’est plus joli, mais plus contraignant.
N’oubliez pas de jeter un coup d’œil à la commande qui gère l’assistance l’électrique (position sur le cintre, type et accessibilité des boutons) et à son éventuel écran de contrôle. Ce dernier affiche parfois des infos peu utiles (la vitesse instantanée est par exemple bien moins intéressante que ce que l’on pourrait croire ; et souvent peu fiable) tandis que d’autres infos peuvent s’avérer très intéressantes, surtout dans une pratique sportive ; on pense notamment à la puissance musculaire développée par le cycliste, la seule mesure qui vous donnera une référence reproductible d’effort et de progression.
Et dans ce cas, regardez si l’appli associée à la motorisation (la plupart des vélos à assistance électrique disposent à présent d’une appli) permet de récupérer les infos qui vous intéressent. Et en cas d’absence d’écran de contrôle sur le VTT, l’appli permet parfois d’y remédier en fixant le smartphone sur le cintre.
Pour bien débuter, savoir comment choisir son VTT électrique implique aussi de comprendre les types de freins adaptés. Les freins à disque sont obligatoires pour freiner un engin de plus de 20 kg lancé à fond dans une descente avec son cycliste, parfois très lourd. Les freins à patins ont de toute façon disparu des VTT. Mieux, la plupart des freins à câble ont aujourd’hui laissé leur place aux freins hydrauliques, bien plus précis dans le dosage et bien plus réguliers dans toutes les conditions (vieillissement, variation de température…).
Reste la question du diamètre du disque. Celui-ci dépend beaucoup de la pratique et du poids. Comme nous parlons ici de pratiques peu engagées, des disques de 160 mm à 2 pistons peuvent déjà suffire. Ceux qui veulent du costaud pour disposer d’un maximum de freinage à très haute vitesse avec un poids lourd sur le vélo peuvent aller jusqu’à 180 mm avec des étriers à 4 pistons. Au-delà, ce sont des freins pour des pratiques extrêmes (DH, Enduro…).
Les dimensions et technologies des roues jouent aussi un rôle quand on cherche à choisir son VTT électrique adapté à son terrain. On trouve aujourd’hui sur le marché des VTT à assistance électrique en 29 pouces et en 27,5 pouces. Les premiers offrent un rendement légèrement meilleur et absorbent mieux les irrégularités du terrain, tandis que les seconds sont plus nerveux dans les relances et plus réactifs sur la direction. Un débutant n’aura pas trop à se soucier de cela et pourra opter pour l’un ou l’autre ; d’ailleurs certains VTT sont vendus avec des 27,5 pouces en petite taille et en 29 pouces quand on prend le même vélo en grande taille.
Prêtez plutôt attention aux jantes. Si vous voulez un VTT qui va durer et qui vous accompagnera longtemps, optez pour des jantes compatibles tubeless, car vous risquez bien d’y venir à un moment ou à un autre à force de crevaisons. Pour rappel, le tubeless permet de rouler sans chambre à air, avec un pneu directement monté sur la jante et avec un liquide préventif à l’intérieur pour colmater le moindre trou.
Quant au pneu, là aussi, ne vous souciez pas trop de cela. Même si certains VTT sont vendus avec de mauvais pneus, il faudra de toute façon les changer à un moment ou à un autre. Vous pourrez alors vous orienter vers le modèle qui correspond le mieux à votre pratique, à votre terrain, et à la météo de votre région.
Certains composants peuvent faire la différence quand on choisit son premier VTTAE, notamment pour un usage débutant. Parmi les autres composants, il sera difficile de juger la qualité d’une selle sans l’avoir essayée, tellement cet accessoire est personnel. Nous ne nous sommes pas non plus attardés sur le nombre de vitesses, puisque l’assistance électrique permet d’éluder en bonne partie cette question. C’est d’ailleurs pour cette raison que la plupart des VTTAE fonctionnent désormais sur un unique plateau de pédalier, ce qui a aussi pour avantage de minimiser les risques de casse, les coûts, et de faciliter le nettoyage.
La tige de selle télescopique présente sur certains modèles, même d’entrée de gamme, sera surtout utile pour ceux qui roulent dans des descentes très techniques ; pour les autres, elle n’est pas vraiment indispensable.
Enfin, sachez qu’un vélo neuf est toujours vendu sans pédales, mais que la plupart des boutiques fournissent gracieusement un jeu de pédales d’entrée de gamme pour se lancer. Mieux vaut s’en assurer avant d’acheter son VTT en ligne et de ne pas pouvoir s’en servir une fois qu’il arrive à la maison.
Le prix d’un VTT à assistance électrique dépend surtout du moteur, de la batterie, du cadre et des composants. Voici les grandes fourchettes à connaître :
Budget | Type de VTTAE | Ce que vous obtenez |
---|---|---|
– 1 500 € | Vélo électrique de balade | Moteur modeste, autonomie limitée, usage urbain/chemins |
1 500 à 2 500 € | Semi-rigide tout-terrain | Moteur central, freins hydrauliques, batterie 400–500 Wh |
2 500 à 3 500 € | Semi-rigide haut de gamme / Tout-suspendu entrée de gamme | Plus de confort, autonomie et puissance |
+ 3 500 € | Tout-suspendu performant | Moteur puissant, batterie 625 Wh+, freins 4 pistons |
Choisir son premier VTTAE demande un peu de réflexion, mais avec les bons repères, vous trouverez rapidement un modèle adapté à vos envies.
Gardez ces points clés en tête :
Avec ces conseils, vous savez désormais comment choisir votre VTT électrique en toute confiance. Et surtout, n’oubliez pas que le VTT électrique reste une vraie activité physique et sportive, qui fait travailler le cœur, les jambes et l’équilibre. C’est un excellent moyen de se (re)mettre en forme tout en se faisant plaisir.
Fuir les offres trop alléchantes avec des composants inconnus, négliger la compatibilité des pièces pour l’entretien futur, ou encore choisir un vélo mal adapté à son gabarit ou à sa pratique sont des erreurs fréquentes.
Pas nécessairement. Un vélo d’occasion peut être une bonne option à condition de vérifier l’état de la batterie, du moteur et des pièces d’usure. Une révision en magasin spécialisé est fortement conseillée.
Oui, mais ce n’est pas l’idéal. Les pneus cramponnés, la géométrie sportive et l’absence d’accessoires urbains (garde-boue, porte-bagages…) rendent l’usage citadin moins confortable qu’avec un vélo de type VTC ou urbain.
Les modèles sérieux commencent autour de 1500 à 2500 € pour un usage loisir. En dessous, les compromis sont souvent trop importants en matière de motorisation, d’autonomie ou de sécurité.
Ce n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé. Un VTTAE est coûteux, et les assurances couvrant le vol et les dommages peuvent éviter de mauvaises surprises, surtout si vous roulez régulièrement en dehors des sentiers.
Un VTTAE pèse généralement entre 20 et 25 kg. Ce poids varie selon le type de cadre, la batterie et les composants. Plus un vélo est léger, plus il est maniable, surtout pour les débutants ou les petits gabarits. Mais attention : un modèle trop léger peut parfois sacrifier l’autonomie ou le confort.
Pour bien choisir votre premier VTTAE, commencez par définir votre usage (balade, randonnée, sport). Orientez-vous ensuite vers un modèle avec moteur central, freins hydrauliques et batterie adaptée à vos parcours. Enfin, comparez les prix et testez si possible le vélo avant achat.
La suite de votre contenu après cette annonce
Le meilleur de Cleanrider, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques vélos électriques, scooters électriques, équipements & bons plans et bien d'autres.
S'inscrire gratuitement