L’hiver approche, les nuits se font plus longues et le froid vient rafraîchir vos idées, littéralement en gelant votre tête et plus particulièrement les crânes dénués de cheveux. Voici trois moyens de protéger votre boîte à idée.
Lentement, mais sûrement, le grand froid pointe son museau. Le changement d’heure n’aide pas et les retours nocturnes font piquer les nez et geler les crânes. Surtout de ceux qui n’ont plus de cheveux. Heureusement, il existe de nombreuses solutions qui vont chacune dépendre de votre rapport au couvre-chef. Voici notre sélection de couvre tête spécial vélos et trottinettes.
Elle symbolise les braquages dans les jeux vidéo, elle a été le sujet d’un morceau de musique, la cagoule est la valeur sûre. La plus efficace. Elle ne protège pas seulement votre cuir, qu’il soit chevelu ou non, elle fait mieux. Elle tient chaud à votre cou et à vos oreilles. Le revers de la médaille est son style peu joyeux et surtout sa capacité à générer de la buée dans les lunettes.
Chez Gore Wear, on trouve le Windstopper à 31,99 €. Ce n’est pas le moins cher, mais il permet l’expulsion de l’air, et donc évite justement le problème de buée. Moins onéreux, le modèle de chez Rockbros est pensé initialement pour la moto et permet de baisser la partie au niveau de la bouche. Comptez 17 € environ, avec plusieurs coloris.
Decathlon a également ses solutions, vendues sous la marque Van Rysel. En premier prix, on trouve la cagoule vélo 500, à 15 €. Légère, elle dispose d’aérations permettant de limiter la buée pour les porteurs de lunettes. Pour les froids plus intenses, on peut s’orienter vers la cagoule Van Rysel vélo en laine mérinos (fermes ne pratiquant pas le mulesing), vendue 25 €.
Classique, élégant, aux styles variés, le bonnet est la valeur refuge du vêtement d’hiver. Pratique à vélo, à pied, en voiture, qu’importe, un bonnet fait toujours son effet. Il est aux antipodes de la cagoule. L’idéal est de multiplier les modèles et adapter les styles. Côté matière, il y a le synthétique, qui absorbe bien la transpiration et laisse respirer la peau moyennant de mauvaises odeurs. Le coton est un bon compromis, mais on perd en pouvoir chauffant. Le bonnet ne se porte pas seul et s’accompagne souvent d’un tour de cou.
On commence par le modèle Active Extrem X de chez Craft. Conçu à partir de plastique recyclé, il possède deux avantages : sa coupe englobe aisément les oreilles et il est assez fin pour se glisser sous un casque sans avoir le crâne compressé. Comptez 24 €. Moins onéreux, le modèle Hikenture sur Amazon offre des prestations similaires pour 16 €. Encore moins cher, le bonnet sous casque vélo de Van Rysel est proposé à 10 € par Decathlon. Très fin, il est composé de polyester, polyamide et d’élasthanne.
Le tour de cou est le vêtement polyvalent par excellence. Replié, il se transforme en cagoule ou même en bonnet. Pour certains cyclistes, le tour de cou est si polyvalent qu’il relègue derrière lui tous les autres vêtements.
Pour 20 €, le modèle Buff Merino Lightweight 100% en laine de Mérinos est un excellent rapport qualité/prix. Une dizaine de coloris est proposée. Amazon propose pour sa part un modèle signé Roysmart à 11 € et dont la prestation est assez proche. Il n’est toutefois pas en laine de mérinos, mais uniquement en matière synthétique. Encore une fois, il est possible d’avoir plus de choix en s’orientant vers le catalogue Van Rysel de Decathlon. Pour 5 € à peine, il est possible d’opter pour le tour de cou vélo 100 en matière polaire. Simple, efficace, mais peu respirant au niveau de la bouche. Plus chaud et plus respirant, le tour de cou de vélo Van Rysel multi-position 500 est vendu à 12 €. Proposé en trois coloris, il a surtout l’avantage d’être fait à partir de laine de mérinos et d’avoir une zone plus respirante à l’avant.
Enfin, la solution la plus technique est nommée sobrement Van Rysel tour de cou vélo 900. La forme est ici plus élaborée, avec une partie frontale à membrane pour mieux respirer, des éléments réfléchissants pour être bien vu et des éléments en polaire qui garantissent une certaine chaleur.
Gros mouton à la laine généreuse et particulièrement efficace pour chauffer sans faire transpirer, le mérinos est originaire d’Asie Mineure. Il a rapidement été introduit dans différents pays. Chaque mouton peut produire 3 à 6 kilos de laine par an.
Dans notre cas, le mérinos est utilisé, mélangé avec d’autres matière comme le polyester ou l’élasthanne. Ces alliages sont moins chers à produire et permettent d’obtenir des matières très fines. « Le mérinos c’est la vie » vous diront les cyclistes d’hiver.
Donc si vous cherchez un vêtement capable de chauffer tout en laissant le corps aisément réguler sa température, et dans le cas qui nous concerne, qui sert à protéger votre boîte à pensées, prenez du mérinos.
Pour réaliser un bonnet d’un tour de cou, voici la méthode simple à appliquer. Aucune cascade ou compétence particulière n’est nécessaire. Le résultat vous sera plus utile qu’il n’impressionnera vos amis :
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