Test Clic-Light V2 : notre avis sur le harnais lumineux pour deux-roues

Nass Mohamed · 22 Oct 2022 17:00 ·
Clic-Light V2

Un équipement réfléchissant, c’est bien. Un dispositif lumineux, c’est encore mieux ! On a testé le Clic-Light V2, la nouvelle génération du harnais de signalisation, toujours plus sécurisant.

Que l’on soit cycliste, scootériste ou motard, se rendre visible est essentiel à notre sécurité sur la route. Et ça, la start-up toulousaine Road Light en est plus que consciente. La marque nous propose désormais son Clic-Light V2, un boîtier lumineux avec clignotants et feu stop intégrés. Le but : maximiser sa visibilité avec un équipement à installer sur son dos. Spoiler alert : ça marche plutôt bien !

Le Clic-Light V2 : qu’est-ce que c’est ?

Le Clic-Light V2 est un petit boîtier de 20 x 10 x 2 cm, doté de différentes fonctions lumineuses dédiées à la mobilité urbaine (et au-delà). Concrètement, le dispositif intègre des feux clignotants à gauche et à droite, ainsi qu’un feu central (stop, position, brouillard). Le tout réparti en 37 LEDs teintées et alimentées par une batterie Lithium-Ion intégrée. Une télécommande au guidon (scooter, vélo, trottinette) permet de commander les fonctions lumineuses. Le dispositif arrive dans un coffret complet et soigné, dont voici le contenu :

  • Unité de signalisation
  • Harnais réglable et amovible
  • Télécommande sans-fil
  • Support de télécommande sans-fil (guidon) avec visserie
  • Câble à 8 fils pour système de signalisation de moto/scooter
  • Câble USB-C pour recharger l’unité et la télécommande
  • Notice d’utilisation/guide de démarrage rapide

Les différents éléments sont emballés individuellement, ce qui rend le déballage propre et agréable à découvrir. Le Clic-Light V2 est plus compact que la première génération. Même constat pour la télécommande, certes plus petite, mais toujours un peu imposante au guidon. À vous d’optimiser l’espace en fonction de votre sonnette et autres accessoires installés.

Installation et prise en main

Le Clic-Light V2 peut donc être utilisé sur un vélo ou une trottinette grâce à sa télécommande. Il suffit de visser le support pour y clipser et retirer celle-ci assez facilement. Attention à ne pas trop serrer les vis du support, puisque cela a tendance à « élargir » l’emplacement de la télécommande. Concrètement : support trop serré = mauvais maintien de la télécommande. Une bande en caoutchouc est d’ailleurs fournie afin de compenser l’épaisseur d’un guidon trop fin. De son côté, le module principal dispose d’une surface en velcro au dos, afin de pouvoir se scratcher sur le harnais. Pas d’inquiétude quant au sens d’installation, le module détecte le haut et le bas. De quoi garder les clignotants gauche et droit dans le bon sens. La télécommande s’associe rapidement au module, et il n’y a plus qu’à utiliser les boutons pour contrôler les indications.

Sur ce point, le Clic-Light V2 propose plusieurs fonctionnalités en fonction des appuis. Des petits témoins lumineux nous indiquent leur état de fonctionnement (voir photos) :

  • 1 seconde gauche : clignotant gauche
  • 3 secondes gauche : feu de position (on)
  • Encore 3 secondes gauche : feu de brouillard (on)
  • Encore 3 secondes gauche : extinction du feu central
  • 1 seconde droite : clignotant droit
  • 3 secondes droite : feux de détresse
  • 1 seconde gauche/droite : extinction des feux de détresse

Sans surprise, il nous faut un petit temps d’adaptation pour assimiler la gymnastique au guidon. Heureusement, les témoins d’état nous évitent tout oubli d’extinction des feux. Grâce au câble supplémentaire, le dispositif peut se connecter au système de signalisation arrière d’une moto. Une fois l’association établie, freiner à moto/scooter active le troisième feu stop sur notre dos. Même chose pour les clignotants et les feux de détresse, qui communiquent en temps réel. Un réel atout quand on sait que les automobilistes nous verront mieux ! Le Clic-Light V2 peut également prendre place sur un sac à dos grâce à un adaptateur dédié vendu séparément.

Est-il efficace au quotidien ?

Nous avons principalement utilisé le Clic-Light V2 à vélo, en ville et sur départementales. Premier constat : les autres usagers de la route sont curieux. Les cyclistes nous interpellent, les motards et automobilistes ralentissent pour approuver ce curieux dispositif dorsal. « Je vous ai vu de loin, c’est bien ça marche bien votre truc ! ». D’après Road Light, le feu de brouillard est visible à 400 mètres. À défaut d’être dans le brouillard, on a roulé sous la pluie. Là encore, les autres usagers sont interpellés par notre éclairage arrière et on sent qu’ils font plus attention à nous. Les voitures ralentissent plus tôt, et souvent se déportent plus rapidement en nous dépassant. Quant au dispositif, il est certifié IP65 et est donc parfaitement étanche à la poussière et aux projections d’eau. Rien à craindre au quotidien donc.

Le Clic-Light V2 perd toutefois en efficacité sur un vélo de route, le dos étant beaucoup plus penché en avant. L’effet n’est pas inexistant, mais fatalement moindre. On aurait aussi apprécié la présence d’un accéléromètre activant le feu stop lors des freinages/décélérations. Reste à attendre des statistiques concrètes pour réellement évaluer les bienfaits du système en matière de réduction des incidents/collisions. Le système de sécurité de Road Light est en tout cas plus abouti et léger (220 g) que son prédécesseur (300 g). L’autonomie est quant à elle de 30 heures en feu de position continu, mais se récupère en largement moins d’1 heure via la recharge en USB-C. Facile à utiliser, ce V2 reste relativement onéreux. À 129 €, il s’adresse aux usagers urbains réguliers, qui roulent au quotidien et par tous temps. Qu’en pensez-vous ?

Passionné par à peu près tout ce qui roule Nass est journaliste et essayeur pour Cleanrider. De plus en plus branché sur l'électrique, il aime partager ses expériences au guidon, et à travers le viseur de son appareil.


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