Source : M. Lauraux/Cleanrider
Sobre et efficace, l’Abus Pedelec 2.0 promet d’être le parfait casque vélo pour trajets urbains où son feu arrière intégré et sa capuche de pluie augmenteront la sécurité et la praticité.
Si elle est une des marques référence pour les antivols, Abus est également reconnu pour ses casques vélo. Dans la dizaine de modèles que compte le catalogue de la marque allemande, l’Abus Pedelec 2.0 est assez complet avec sa capuche de pluie et son feu arrière. Des versions plus élaborées sont également proposées par Abus : une version à insert Mips et une autre, la Ace, qui ajoute une visière et un cache-oreilles. Très facilement trouvable chez votre revendeur vélo ou sur Internet, le casque Abus se vend entre 120 et 150 €.
Construction et ergonomie
On pourrait presque assimiler ce casque à un modèle destiné aux vélos de route avec ses 4 larges entrées d’air et surtout ses 9 sorties (avec filet anti-insectes). Pour autant, l’Abus Pedelec 2.0 est bien urbain, avec des dimensions imposantes, de quoi bien couvrir la tête, tout en incluant une mini-casquette. Bien vu, car cela cache légèrement le soleil et limite l’entrée d’air dans les yeux.
Confortable une fois porté avec ses renforts moussés (détachables et lavables), le couvre-chef dispose d’une boucle magnétique. Cela réduit le temps de fermeture, mais la sangle a la fâcheuse tendance à se dérégler à l’usage, obligeant à la réajuster avant utilisation.
Malgré une taille adaptée et en essayant différents réglages, le casque a par ailleurs tendance à trop serrer au niveau du front, laissant des marques désagréables après utilisation. Il est effectivement un peu lourd (350 g), où était-ce dû à la forme de notre crâne ? Sur longs trajets (plus de 30 minutes), surtout par temps chaud, l’aération peut se montrer insuffisante et on sera bien tenté d’enlever le casque quelques instants pour laisser son crâne retrouver un peu le frais.
Équipement
En ville, là où se destine l’utilisation de ce casque vélo, il est impératif d’être bien vu. Cela vaut surtout de nuit, où l’Abus Pedelec 2.0 et sa couleur noire reste visible grâce aux marques réfléchissantes. La marque allemande ne s’arrête pas ici, en incluant un feu arrière, de forme triangulaire, proche de l’Hyban 2.0. Il est de faible luminosité, mais suffisant pour détecter la présence d’une tête même sur les flancs, avec sa surface molle arrondie.
Cette lumière possède deux modes, à activer en appuyant sur la couche molle. Une pression suffit à l’allumer en mode fixe fixe et une seconde ira activer le mode clignotant. Une troisième et dernière pression entrainera l’extinction. Simple et pratique. Pas de fonction stop ni d’éclairage avant comme sur un casque vélo Gamel par exemple. Pour recharger, il suffit de brancher un câble micro-USB, non fourni malheureusement, demandant environ 2 heures pour un plein de la petite batterie interne. Difficile de mesurer l’autonomie exacte de la lumière, mais elle a tenu au moins 12 heures selon notre estimation.
Sous le feu arrière, une petite trappe cache un petit équipement précieux : une capuche de pluie. Il faut toutefois forcer, tellement que l’on appréhende de casser l’accès (ce qui n’est jamais arrivé). Bien cachée, la capuche vient recouvrir une grande partie du casque, et s’attache via deux élastiques à l’avant.
Pratique si l’on n’a pas de capuche sur sa parka ou veste de vélo. La protection est assez efficace, tenant sous une pluie modérée, mais sur plus de 30 minutes ou très fort averse, elle ne fait pas de miracle et est totalement humide. Séchant vite, la capuche est fine et ne demande pas d’attendre longtemps avant de la replier.
L’avis de Cleanrider
Au profil sport, le casque vélo Abus Pedelec 2.0 se destine bel et bien à un usage urbain. Enveloppant tout en étant assez léger (350 g en taille M), il se montre pratique avec sa boucle magnétique et sa molette de réglage. Polyvalent, il a le bon goût d’inclure une capuche de pluie pratique pour la conduite sous mauvais temps ainsi qu’un feu arrière à la belle autonomie. Allez, on regrettera toutefois qu’il soit un peu étroit et que, malgré un nombre conséquent d’évents de ventilations, il laisse la tête un peu trop au chaud.
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