Pour parfaire le style, la sensation de sécurité et la capacité d’emport, voici notre sélection d’équipements et d’accessoires vélo découverts au festival Vélo in Paris.
Le salon Vélo in Paris fut l’occasion de découvrir de nouveaux vélos électriques comme l’Iweech Promenade ou le Vefaa Bonjour Connecté. L’évènement exposait aussi nombre de solutions d’accessoires et équipements vélo. Surtout, nous avons découvert 8 firmes françaises, proposant des produits alternatifs, écologiques ou innovants.
Plus masculin d’apparence, car principalement noir, les sacs vélos Ratio cachent bien leur jeu. Car Thibault Claisse ne choisit pas totalement ce qui débarque dans son atelier de Grenoble. Après avoir fondé la marque en 2019 et ouvert les premières commandes en 2021, il fonctionne sur le principe de l’upcycling (ou surcyclage en français), réutilisant des stocks ou chutes de matériaux. La matière provient de plusieurs partenaires, essentiellement locaux dont Alpex, pour fabriquer des sacs vélos.
Et on a pu l’apercevoir, l’équipement vélo est de haute qualité, via l’équipe renforcée de deux couturières depuis l’automne 2023. On a flashé notamment pour le sac Moon Rise Pro, hyper pratique avec ses sangles confortables – larges et rembourrées -, ses nombreux rangements pour stocker ses accessoires vélo ou sa poche pour ordinateur. Imperméables et réparables à vie gratuitement par la marque, les Ratio sont des produits haut de gamme, au prix entre 220 et 295 €. Ils peuvent recevoir des accessoires, tels que des portes clés et un panneau réfléchissant.
Belle en Selle est une nouvelle marque créée fin 2023, à destination des cyclistes femmes. Pour ne pas jongler entre des produits généralement noirs et peu esthétiques, Laurence Leprince Branly a développé une collection de sacoches vélo… qui ne ressemblent pas à des sacoches vélo. Rejoignant l’univers du sac à main, utilisant une toile de tente hyper résistante, les créations sont aussi fabriquées en Europe, au Portugal.
Deux modèles sont au choix entre le sac Étincelle à fixation classique sur porte-bagages, et le Citadelle plus carré à fixation métallique sur sangle, fonctionnant mieux par paire. Et toutes les deux ont un liseré réfléchissant. Le prix oscille entre 129 et 159 €, avec trois coloris et deux choix d’inserts pour chacun.
Derrière le nom Baltee, c’est bien un projet ayant germé à Rennes. Ce petit boîtier ne paie pas de mine, mais regorge de fonctionnalités et innovations. Déjà, son système de fixation est breveté, très simple en un quart de tour, verrouillé par l’application associée. Oui, ce boîtier B01 transforme le vélo en objet connecté, pouvant envoyer un message d’urgence, automatiquement en cas de chute ou un son diffus à la demande en appuyant sur le bouton dédié. Dans ce dernier cas, on peut utiliser le Baltee B01 en ange gardien en randonnée ou la nuit.
Un autre usage est l’avertisseur sonore plus bruyant et complémentaire de la traditionnelle sonnette vélo, à utiliser en cas de danger. Un son qui peut grimper à 110 dB sur la fonction d’alarme antivol, en cas de tentative de vol du vélo. Le Baltee B01 est déjà en réservation, mais ne débutera à la commande qu’en septembre prochain, au prix de 149 €.
Plus étonnant encore, les Captain Blink vont rassurer tout cycliste évoluant de nuit ou en ville. Ramzy Ammar est un designer ingénieur ayant compilé les demandes et besoins au guidon. La solution qui a germé est une étonnante paire de brassards lumineux. Sur chaque bras, ils sont équipés de deux guides lumineux, l’un blanc et l’autre rouge. Le résultat est une visibilité sur 360 degrés, complétant l’éclairage du vélo électrique, et bien sûr imperméable. Le bouton d’activation est directement situé sur le bracelet, mais l’autre fonction est celle des clignotants. La commande au guidon est on ne peut plus simple, avec des boutons gauche et droite.
C’est tout simplement une réussite, simple et plutôt joli. Ces bracelets vélo sont en développement, visant des précommandes fin 2024 à environ 100 €. Nantais, Ramzy fera produire d’abord en Asie, mais tient à rapatrier au plus tôt la fabrication en France des Captain Blink.
Lorsque les beaux jours arrivent, rouler à vélo peut être synonyme de transpiration et d’inconfort. Car pour le vélotaf, le besoin de rouler léger sans ressembler à un coureur du Tour de France est réel. C’est en tous cas le sentiment d’Alexis Avenel, le fondateur de Traajet. Ce jeune Rennais a lancé sa marque de textile à destination du cycliste urbain, d’abord avec un pantalon, ou plutôt le Pantaalon.
En tissu fin, doublé à l’entrejambe, souple et respirant, le pantalon vélo lancé en 2023 à 200 € dispose désormais de la chemise. Pardon, la Chemiise. Là aussi, la priorité est au style avec une allure loin du gilet vélo de course, tout en restant anti-odeur et incluant des détails réfléchissants. Au prix de 140 €, elle sera bientôt épaulée de la nouvelle création Traajet, le Bermuuda. Ce short vélo civilisé est aussi fabriqué à Rennes en atelier d’insertion, disponible à partir de juin à 100 €.
Rouler avec style au quotidien, c’est aussi le crédo de Daily Bike. Ici, le couple fondateur de Sophie Blouin et Jean-Luc Barassard a démarré les ventes en 2022. Complémentaire de Traajet, l’offre repose sur des T-Shirts et polos. Déclinés en manches courtes et longues et plusieurs coloris, ces vêtements vélo sont en lin. Cette matière encore peu connue du public est récoltée en France, et sa transformation principalement locale (sauf le tissage en Pologne).
Plus écologique que le coton, le lin a aussi de meilleures propriétés de légèreté et de transpiration par rapport au coton, ne froissant que peu et donc écologiques. Les produits de Daily Bike sont au tarif de 69 à 125 €, unisexe et en six tailles.
Le couvre-chef peut aussi avoir son allure. Bien que l’offre de casques vélo soit pléthorique, elle est souvent peu variée. Le jeune duo de Neoca, formé de Romane Le Scour et Maxence Guilet, est à peine sorti de ses études pour livrer un équipement vélo surprenant. Formé d’une coque fine en polypropylène expansé, le casque revête soit une casquette soit un bonnet.
L’avantage est de ne pas ressembler à un casque classique, et de pouvoir changer de couleur à l’envi. 4 coloris pour chacun des textile sont au choix, tandis que le Neoca coûte 150 € avec un textile et 160 € avec une offre actuelle casquette+bonnet.
Ici, c’est en Bretagne qu’il faut aller pour découvrir une remorque vélo alternative. Et justement, l’entreprise derrière ce produit ne vient pas de l’équipement vélo, mais de l’univers nautique : Globe for you. L’équipe de 4 personnes a voulu se lancer dans la mobilité, toujours avec un pied dans l’eau. La Maïna est donc une remorque vélo pour transporter des courses, des outils ou son chien. Cela est possible dans une benne souple de 130 litres, supportant 30 kg. La structure est aussi capable de supporter des planches de surf (le pied marin !).
Aux roues 20 pouces, la remorque est pliable et légère (5 kg) grâce à la structure en fibre de lin, sourcée et fabriquée localement. Elle s’attache à tous types de vélos ou vélos électriques, via sa fixation velcro sur tige de selle. Visant le surfeur, le professionnel, le cyclotouriste autant que le vélotaffeur, la Maïna de Globe For You est vendue au tarif de 500 €.
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